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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse


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Ah oui quand même !
Le club intercommunal de "Plancoët Saint Gildas" 

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je pensais que c'était l'académie Française votre maison de retraite 
une personne si cultivée ne peut faire autrement 
la peur doit changer de camp

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Bonjour à tous,
Nouveau sur le forum, je suis par contre un ancien diffuseur, ou marchand, qui a exercé 25 ans dans 3 magasins successifs jusqu'en 2010.
Je vous lis de temps à autre, comme tout ce qui me rattache à cette activité. En fait je suis piqué à la presse. J'ai aimé ce métier, j'ai connu les bonnes années, (5 ans petit dépositaire avant d'être rattaché) et je pense avoir un avis éclairé et neutre, car maintenant j'ai du recul. 
Je sens bien qu'il y a des querelles de paroisses entre vous et l'ex UNDP. Les conditions d'exploitation sont très difficiles de nos jours, mais j'ai somme toute la certitude que l'UNDP a largement contribué à leurs améliorations. 
Avant d'être des diffuseurs et maintenant marchands, nous étions des "sous-dépots", terme peu flatteur (les plus anciens s'en souviendront surement) et nous payons les fournitures quasiment au comptant au taux unique de 13% (14% sur les quotidiens).
Les travaux de l'UNDP ont permis de considérablement avancer sur les pratiques professionnelles et sur la rémunération. Sans parler de l'exonération de CFE (ex Taxe Prof.)
Le grand chantier qui n'avance pas, et pour moi le seul qui vaille, est celui du référencement des titres vendeurs dans les points de vente. Trop de titres qui ne se vendent pas et pas assez de ceux qui se vendent. Les ventes sont remontées quotidiennement aux messageries mais ces datas ne sont pas exploitées par les éditeurs.
Par ailleurs il y aurait beaucoup à dire sur les éditeurs. J'ai le souvenir que Prisma gérait plutôt bien ses titres. Mais que ceux de Robert Lafond m'envahissaient tellement, sans faire la moindre vente, qu'ils finissaient directement dans la réserve.

Bref, je pourrais parler très longtemps de ce métier et je ne me priverais pas d'intervenir sur ce forum.

Mais venons à ce qui m'a fait m'inscrire aujourd'hui. En fait j'ai voulu corriger la démonstration de Grigri qui est bâtie sur une grosse erreur, vous écrivez ceci
Exemple : 
J'ai reçu aujourd'hui(samedi 8/4/12) 65 femme actuelle à 1.50 € 
Ils sont payables comptant. 
Je toucherai une commission de 13%. 

Je décaisserai dans 9 jours (le 17/4/12): 

Mais non c'est faux:
Déjà vous recevez vos F.A. un samedi, ils vous sont livrés par votre dépôt en avancé pour des raisons de logistique. Je sais que ce n'est pas évident, mais vous devriez théoriquement attendre le lundi pour les mettre en rayon. De toute façon ils figureront sur votre BL du lundi 10/04, premier jour de la semaine S1.
Vous recevrez le relevé sur lequel ils sont porté, le mardi de la semaine S2.
Mais, et c'est là votre erreur, vous ne serez débité sur votre compte que le mercredi de la semaine S3. Autrement dit, vous réglez les fournitures non pas à 9 jours mais à 16 jours, déduction faite des invendus de la semaine précédente.
Une semaine de plus que ce que vous pensez.

L'avance de trésorerie n'est plus démontrée du coup. Ce n'est pas la dessus qu'il faudrait porté le combat, mais bien sur le juste référencement.



 

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Tout d'abord bienvenu Le Pirate.
Vous faites une mauvaise interprétation de la démonstration reprise en exemple.
Dans tous les cas nous payons la marchandise fournie avant que nous soit déduit les invendus avec un décalage de 7jours et cela est incontestable.
La démonstration que vous reprenez en exemple n'avait pas pour but de prouvez une avance de trésorerie quelconque par rapport à un échéancier de "paiement et d'avoir" mais seulement de démontrer qu'il y a avance de trésorerie si le taux d'invendus est supérieur au taux de commission.
En clair si nous vendons 87% des fournis : NOUS N'AVANÇONS PAS DE TRÉSORERIE lors du prélèvement car nous sommes prélevés de la totalité des fournis - les 13% de commissions.
Ainsi avec ce calcul basique nous pouvons déterminer l'avance ou non de trésorerie titre par titre selon nos résultats des ventes.
C'st ainsi que la moyenne nationale d'invendus  (reconnue par L'ENSEMBLE de la profession) varie entre 45 et 55%.

Dernière modification le mardi 13 Février 2018 à 16:36:46

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Le pirate, vous généralisez une pratique qui n'est pas..... générale : la livraison le samedi de certains magazines.

 
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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le titre du post est "les numéros spéciaux ".
la peur doit changer de camp

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Merci Grigri pour ce message de bienvenue,
Hypso, vous me recadrez sur le titre du post mais je n'ai fait que reprendre l'exemple de Grigri avec sa livraison de Femme-Actuelle. Il y avait un paramètre à préciser: la livraison en avancée le samedi à la place du lundi et un autre à corriger sur la date du prélèvement.
J'ai lu sur le forum des interrogations de personnes souhaitant se lancer dans le métier, il est bien logique de ne pas leurs communiquer de fausses informations.

Grigri vous avez raison quand vous dites que les invendus d'un numéro donné nous sont crédité avec un décalage de 7 jours (je parle comme si j'étais encore en activité, j'adore!), mais votre raisonnement est en partie faussé. Il serait parfaitement juste si au moment du règlement, 16 jours après la livraison dans le cas des hebdos comme F.A. , vous n'aviez pas encore commencer à en vendre.
Or, vous commencez à les écouler dès le premier jour de livraison (et dans votre cas dès le samedi, mais passons la dessus!) et donc à faire de la trésorerie. Sachant que sur les titres vendeurs nous faisons quasiment 50%  de nos ventes dans les premiers jours , nous nous sommes bien constitué un matelas de trésorerie?

Je m'étais fait, il y a un peu plus de 10 ans, un tableau qui reprenais ces savants calculs pour chaque périodicités, avec différentes hypothèses de vente, mais je n'ai pas remis la main dessus (je ne désespère pas!!) De mémoire, je faisais de la tréso positive sur les quotidiens, c'est évident, de la tréso positive également sur les hebdos à gros tirages (féminin, news et télés), sur les mensuels ça se gâtait et pour les périodicités supérieures c'était négatif.
Ma dernière affaire était un gros point de vente avec une vente de quotidiens très importante, et je reconnais que ça doit fausser la donne, mais le raisonnement global reste le même.
Ce qui est pénalisant c'est ce fichu taux moyen d'invendus supérieur à 50%, à la fois pour la tréso mais également pour la charge de travail. Et ce qui plombe ce taux anormal c'est bien les publications qui n'ont rien à faire dans nos linéaires parce qu'elle n'y trouvent pas leur public. Laissons nous adapter notre assortiment et notre référencement, et tout ira bien déjà bien mieux.
Nous avons tous des caisses informatisées qui sont en mesure de nous donner très précisément nos palmarès de vente. Laissons nous les utiliser!
Mettons à zéro tous les titres à 100% d'invendus, qui peuvent se vendre d'ailleurs dans d'autres point de vente.
Je me souviens que je recevais tous les mois 15 ex. d'un magazine, fort cher, sur la Chasse du gros gibier en Alsace, et mon magasin était sur le littoral atlantique!
100 % d'invendus à chaque parution, ça ne loupait pas, et pourtant je laissait sa chance au titre, j'en mettais en rayon. Absurde! Et je suis persuadé que les collègues Alsaciens n'étaient pas servis à hauteur de leur potentiel de vente.

Toutes ces données remontent tous les soirs aux messageries, on peut se demander pour quoi faire? Je ne suis même pas certain que les éditeurs récupèrent leurs données. Ce qui est un comble.
Demandons à un petit éditeur s'il est en mesure de dresser la liste des points de vente dans lesquels ses titres sont présents: il en est incapable. Il fait confiance à la répartition faite au doigt mouillé par la messagerie ou la société qu'il charge de ça. Lui n'en a pas les moyens!

Tout devrait commencer par là: les bons produits dans les bons endroits, en quantité adaptée.
C'est peut-être mettre un coin dans la loi Bichet mais cette loi à besoin d'être aménagée.




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le Pirate 
non je ne vous recadre pas
qui suis je pour pouvoir me permettre de vous recadrer 
non je vous faisais simplement remarquer que les avances de trésorerie se font sur les différés

la suite de votre exposé cadre avec ce que demande la patronne de Presstalis 
ils ont bien compris que si la réforme souhaitée 
FACTURE= PUBLICATIONS SCANNEES CAISSE - COMS est appliquée les marchands de presse ne vont plus avancer un centime de trésorerie et donc que les éditeurs vont devoir changer de méthode , faire de la qualité pour vendre , ne plus faire comme aujourd'hui mettre de la "merde" pour certains puisque ce sont les marchands qui paient 
ils ont réfléchi et trouvé la solution 
ils permettent aux marchands de régler eux mêmes les services , ce qui devrait ramener le % d'invendus de 50/60 à 20/30  mais ne changerait absolument rien à la facture , donc le marchand paierait toujours le stock comme aujourd'hui.
beau tour de passe passe 
mais , parce qu'il y a un mais en laissant les marchands seuls maitres de leurs services les dépositaires vont perdre du CA , alors solution lumineuse on ouvre de nombreux points de vente dans les GMS pour retomber sur ses pieds .
ce qui signifie que le % d'invendus des marchands va augmenter.
l'accord sera signé alors BASTA , on revient au point de départ.
la peur doit changer de camp



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