À chaque numéro c'est pareil. Son propriétaire s'attribue le résultat d'actions pour lesquelles il n'est pour rien, voire même contre lesquelles il s'est positionné. Il se présente en permanence comme quelqu'un d'important, incontournable, très écouté et suivi, alors qu'il n'en est rien.
Dernièrement il a prétendu qu'il avait inspiré l'idée à la Présidente de l'ARCEP d'aborder le sujet de la rémunération. C'est évidemment un mensonge éhonté qui n'a pour objectif que de le valoriser.
La Présidente de l'ARCEP n'attend pas après lui pour savoir ce qu'elle doit faire. Elle remplit une mission, confiée par l'Assemblée Nationale, dont tout le monde peut connaître le contenu. Et, dans cette mission, il est mentionné qu'elle devra traiter le sujet de la rémunération des marchands, notoirement sous-dimensionnée.
Par ailleurs, et si c'était nécessaire, l'AADP pourrait prouver que l'intervention "décisive" du dirigeant de CP est bien postérieure à la demande du représentant de l'AADP, comme en atteste un compte-rendu de réunion publique tenue dans les bureaux de l'ARCEP.
Tous ceux qui nous suivent depuis quelques années savent bien tout cela.
Mais beaucoup trop de marchands ne s'informent qu'en lisant ce journal malsain.
Et pour ceux-là, il contient forcément la vérité.
L'ARCEP peut-elle encore longtemps ces malfaisants désinformer notre corporation à son profit ?
A défaut de pouvoir s'en défaire totalement, peut-être serait-il souhaitable de les recadrer.
L'analyse du "nouveau contrat" qu'ils tentent d'imposer en toute discrétion (c.a.d. sans l'avoir soumis à la lecture de l'ARCEP), sera peut-être l'occasion de le faire.
La question se pose de savoir ce qu'est ce journal. Est-ce un outil édité par un syndicat destiné à informer les marchands de presse ou est-ce un moyen de propagande diffusant des informations incomplètes, orientées et destinées à défendre les intérêts de ses dirigeants ?
Si ce journal doit continuer à bénéficier d'un traitement particulier pour atteindre son lectorat (les marchands de presse) il est indispensable que les informations qu'il diffuse soient vraies. Et s'il se positionne comme un outil syndical d'information des marchands, il n'est pas tolérable qu'il obère systématiquement l 'existence et la parole des autres représentants des marchands, à son seul profit.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.