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"Comité de suivi de l’assortiment" l'interprétation de MLP est quand même très orienté...

"Le client est le lecteur, en aucun cas on ne peut considérer que le point de vente est un client des dépositaires ou des messageries"

Il va falloir préparer des fiches réclamations de nos clients que l'on transmettra...

il y a quand même un progrès, le client est défini...

il faut bien se douter que les dépositaires vont essayer de nous faire des entourloupes .cela va être à nous de nous défendre pour de bon .ne pas laisser CULTURE-PRESSE s'emparer de la question ,parce que EUX seront tjs du côté de celui qui les arrose 

Il faut plus de temps pour modifier les habitudes que pour changer des structures. 
Certains ne les abandonneront que sous la contrainte.
Pour comprendre le côté bénéfique de la réforme en cours il faut admettre que l'environnement a changé. Le marché de masse est aujourd'hui remplacé par un marché de détail.

Cela impose un changement important. 
Au lieu d'organiser selon ses propres besoins il va maintenant falloir tenir compte des réalités du marché, traduites par les besoins exprimés par les marchands pour le compte des clients.
 
L'erreur de beaucoup était de croire que la structure est excédentaire (un niveau de trop) au lieu de voir que c'est uniquement le sens d'exercice du pouvoir qui est contraire aux objectifs. 
Il n'existe pas de marché qui puisse négliger les attentes de ses clients.
La meilleure production ne peut s'affranchir du service dû au client.

Seule la souplesse permettant la réactivité des réponses manque à cette chaîne de distribution qui dispose de tous les atouts pour réussir.  

Les acteurs principaux y font aujourd'hui obstruction par intérêt individuel immédiat. 
C'est là qu'interviennent les représentants de l'Etat pour lequel l'intérêt collectif prime.
Ils disposent d'outils pour cela (Loi, aides). 

Nul doute que tout va s'organiser. 
Les dépositaires ont un rôle à jouer dans l'ensemble. 
Les messageries, devenues sociétés agrées de distribution (SADP) aussi. 
Ce ne sera plus le même que par le passé mais chacun va trouver sa place et son intérêt.
Pour l'instant nous sommes dans le déni et l'incompréhension.
Certains acteurs historiques tentent encore de tirer la couverture à eux au lieu de s'inscrire dans une démarche collective. 
Ils pensent pouvoir imposer à l'Etat la préservation de leurs situations passées. 
Ce n'est pas possible. Ils vont rapidement en prendre conscience et s'adapter.
Cela demandera peut-être des changements internes à ces entreprises mais elles n'hésiteront pas car il en va de leur survie.