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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Modernisation ( rénovation ) d'un magasin de presse.

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Dans la revue " union presse " numéro 377 de février 2014 page 26 et 27, il y ' a un article sur un commerçant qui a refait sa boutique TABAC LOTO PRESSE PMU ( d'une surface de vente de 40 mètre carré ), de A à Z, pour la somme de 100.000 E HT, soit 2.500 E HT le mètre carré. Ce prix de 2.500 E HT le mètre carré pour refaire totalement son magasin n'est-il pas trop exagéré ? Y 'a t ' il moins cher sur le marché ? N'est-ce pas trop risqué de refaire du plancher au plafond son commerce, sachant que le contexte est très défavorable dans notre branche d'activité ( nombreuses faillites + problèmes de trésorerie + problèmes de besoin en fonds de roulement ) ? Cela me parait être un sacré coup de poker susceptible de couler sa boutique. Enfin, cela prouve que certains commerçants n'ont pas peur de prendre des risques pour essayer de relancer le chiffre d'affaires de leurs commerces.

Derni?re modification le 04-02-2014 ? 16:06:34

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le loto et le pmu le font vivre. le tabac aussi s'il n'est pas prés des frontières
la peur doit changer de camp

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La localisation importe peu.
Quand on lit que la mission interministérielle qui doit fournir son rapport en juin doit statuer sur la viabilité des réseaux de diffusion (postage, portage, numéro) il n'est pas raisonnable d'investir dans ce métier.
Quand on entend que pour compenser la baisse du courrier qui fait défaut à la Poste, l'Etat étudie le transport de la presse par la Poste, il faut sérieusement se poser la question de notre devenir.
Quand les instances professionnelles affichent ouvertement leur mépris pour notre réseau et que les éditeurs et les messageries souhaitent transférer la distribution aux GMS, il n'y a plus de question à se poser.

Il est encore possible d'agir et nous le faisons sur le plan institutionnel mais cela ne suffira manifestement pas.
Notre avenir est entre nos mains. Encore faut il avoir le courage de le défendre.
En tout cas, l'investissement aujourd'hui est plus que jamais hasardeux et incohérent.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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A mon avis, la grande majorité de ceux qui modernisent leurs magasins de presse de A à Z se mettent en très grandes difficultés financières : soient ils font faillite dans les mois ou les quelques années qui suivent l'investissement, soient ils doivent vendre leurs commerces au plus vite avant de couler avec, mais tout en bradant quelque peu le prix de la boutique, faute de rentabilité.

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Elle ne peut à mon avis se justifier que pour une évolution vers d'autres produits et une diversification très marquée.


Relay réseau de vente qui n'affiche pas la " plume" qui nous est imposée à tous pour vendre de la presse modifie actuellement certains points de vente dans les gares en changeant de nom.

Nouveau nom Ubiz, ,mobilier différent, ambiance chaude avec coin café , etc certains points de vente sont agrandi d'environ 50% mais surprise le rayon de presse est encore moins important qu'avant les travaux; belles expositions pour vendre des accessoires multimédias, boissons et aussi des produits de "mauvaise-bouffe' décrié dans les médias....

Surprenant la campagne de plusieurs éditeurs qui pleuraient sur Relay, lors du renouvellement de l'appel d'offre. Ce dernier risquait de perdre les concessions. Grand silence aujourd'hui du "Nouvel Obs" qui s'inquiétait de la disparition de la presse par les chips.

Aujourd'hui dans les nouveaux relay ,les "Ubiz" qui n'ont aucune "plume presse" mais ont une enseigne tabac, vendent et exposent plus de chips et de canettes que de presse.

On a l'impression que le rayon presse est réduit au top des ventes alors qu'avec 30% de com, ils devraient être par obligation "la vitrine de l'ensemble des titres de la presse française", Etonnant aussi la politique de RELAY qui est de mettre en avant les titres qui font les plus grosses remise à l'abonnement.


Derni?re modification le 05-02-2014 ? 10:43:23
Des infos et des .... A vos commentaires

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Je confirme : le relay h qui me concurrence directement dans la gare à 200 mètres de ma boutique , a pas mal réduit son rayon presse : à la place , davantage de confiserie, et surtout , des boissons en variétés et en quantités importantes sont mis en vente dans les rayonnages ( et cela prend beaucoup de place ), alors qu'autrefois, le même relay ne vendait pas du tout de boissons . Au final , relay h diversifie ses produits au détriment de la presse, malgré les 30 % de commissions accordés pour cette dernière activité. Il est vrai également que le relay ne vend plus que les revues et quotidiens à gros tirages : il ne vend pas du tout de revues dits de " niche " à petits tirages.
val

en tout cas si on est obligé de les faire les travaux, on stresse et j'aimerais bien des aides pour y arriver?

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D'après la revue union presse numéro 377 de février 2014, à la page 23, on a droit à une aide de l'état pour la modernisation et/ou à l'informatisation de son point de vente. La subvention d'état couvre jusqu'à 40% du montant total HT des dépenses prises en compte ( mobiliers et équipements directement liés à la présentation de la presse et/ ou matériels et logiciels adaptés à la gestion de la presse ). Son plafond est fixé à 5.600 E pour la modernisation de l'espace de vente et à 4.500 E pour l'informatisation. Voilà le lien pour obtenir l'aide :
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Disciplines-et-secteurs/Presse/Aides-a-la-presse3/Les-aides-a-la-diffusion-aides-directes/L-aide-a-la-modernisation-des-diffuseurs
jl76000

Le souci est que grâce à "l'excellente" négociation de l'UNDP, nous allons tous être amenés à refaire des travaux en 2015 pour maintenir la Q2 et je ne vois pas comment l'enveloppe d'aide, qui est déjà insuffisante pour couvrir tous les projets sur une année creuse, pourra financer une année chargée...

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Comme quoi , cela confirme qu'être en Q1 et surtout en Q2, cela représente beaucoup de contraintes de plus en plus difficile à supporter pour le malheureux diffuseur de presse de plus en plus étranglé financièrement, et également victime d'un contexte économique très défavorable.

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Que des éditeurs qui détournent nos clients de nos points de vente continuent à nous maintenir les mêmes contraintes est non seulement inacceptable mais en plus irréalisable.
La faiblesse de nos rémunérations ne permet pas de vivre de ce métier.
Seule la vente d'autres produits avec plus de marge nous permet de conserver cette activité complémentaire.
Et même si nous obtenons une revalorisation de notre rémunération, elle ne fera que compenser un lourd passif qui n'aurait jamais dû exister et ne permettra pas d'investir.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Même si la commission presse passait tout de suite à 30 %, c'est déjà beaucoup trop tard , vu la très forte baisse du chiffre d'affaire en presse de ces dernières années : cela compenserait qu'en partie cette forte baisse d'activité presse. Les commerçants qui survivent encore ont diversifiés leurs activités depuis longtemps déjà , et ne comptent plus du tout sur la presse qui est un produit en constante dégringolade depuis X années , en ce qui concerne la vente.

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et si on ne nous facturait que les VENTES - les COMS.
la peur doit changer de camp

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Faut pas rêver : nous sommes les banquiers des éditeurs. Et encore, on les intéresse de moins en moins : la preuve : ils privilégient les GMS à notre détriment, étant donné que ces derniers disposent d'infiniment plus de trésorerie que nous autres pauvres commerçants. Les éditeurs préfèrent des GMS qui sont capables de payer des factures presse de 10.000 E , 15.000 E par semaine sans aucun problème , plutôt que le petit diffuseur de presse qui a de plus en plus de mal à payer sa facture presse de 500 E hebdomadaire. On serait à la place des éditeurs, on ne privilégierait que les GMS, et on laisserait tomber définitivement les points de vente traditionnel comme nous autres qui disposons de faibles moyens financiers.

Dernière modification le 07-02-2014 à 08:28:45

Derni?re modification le 07-02-2014 ? 16:18:30

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QUI SAIT.
voir la réunion aadp -undp.
nous sommes tous des diffuseurs de presse et nous avons tous les mêmes problèmes que l'on soit aadp ou undp.
je crois que la situation est super tendue , tout le monde s'en rend compte aujourd'hui .
la peur doit changer de camp
val

Je vous remercie pour vos réponses.
J'ai obligation de faire des travaux.
Je n'ai pas de tréso... et refaire son magasin est un risque supplémentaire
Dans mon cas, cela va me permettre de nouvelles perspectives et gagner des clients qui ne savent pas que je suis une presse...


Derni?re modification le 08-02-2014 ? 10:08:59

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Val, d'où vient cette "obligation" ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Ce protocole de 2007 est-il toujours d'actualité ?

page 5/12

Le diffuseur s'engage à réaliser un action de modernisation du point de vente au moins une fois tous les 9 années pleines suivant la date de sa dernière modernisation, cette durée étant rétroactivement décomptér a compter du mois de mars 2006.


http://www.presstalis.fr/reseau/diffuseur/Protocole_Definitif_TP_NMPP_UNDP_SNDP_26-06-2007.pdf

[lien]

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Et celui la aussi qui nous contraint pour toucher une aide a ouvrir le dimanche matin.
Ainsi, on nous a supprimé la possibilité d'aller à la messe le dimanche ! INCROYABLE

http://archive.dgmic.culture.gouv.fr/IMG/pdf/Adhesion_conditions_generales_aide.pdf
[lien]

Derni?re modification le 08-02-2014 ? 12:36:53
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val

J'ai gagné la guerre! je dois refaire la vitrine et une partie de l'intérieur. Effacez les traces ...

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Je n'ai toujours pas compris. D'où vient la notion de "devoir".
Est-ce :
- une volonté personnelle (nécessité ressentie, intérêt pour le maintien ou le développement du commerce) ou, --- une obligation contractuelle ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
val

obligation contractuelle biensur... Je ne ferai pas de travaux autrement... Je vais refaire l'extérieure d'abord et puis on verra dedans après... Nous découpons les travaux sur plusieurs fois parce qu'on a pas de tréso et pas de salaire pendant ce temps... c'est chaud...

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