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https://tally.so/r/31XWxb?fbclid=IwAR0PW3cqKKzDOtu-XhFJmSn-taeIKFW9uYGwLAVnrQHMlJ9Wz7xq5yoxY1U

Demande d'un moratoire de la part des éditeurs...
L'AADP compte-t-elle réagir ? 

" les cons ça osent tout, c'est meme à ca qu'on les reconnait" de Michel Audiard dans les tontons flingueurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bonjour, 
Le collectif de défense des diffuseurs a rédigé un communiqué auquel vous pouvez vous associer en le relayant. https://static.blog4ever.com/2011/08/520736/Communiqu---collectif-moratoire.pdf?fbclid=IwAR1fr9fQkJENIhJRegvjH2lbzRb9GJLtLRvp7e8PL8-bJuwsJCLwlU5Gum4

Bonjour Embs
je l'ai relayé sur tweeter et fb deja mais l'aadp compte-t-elle en parler aussi ?

Cette demande de moratoire d'éditeurs membres de la coopérative MLP vient contredire les tests de la messagerie MLP  

Il n'est pas utile de réagir. C'est du ressort du régulateur. 

C'est une réaction prévisible de gens qui comprennent tardivement qu'ils ont perdu la main. 
Cette demande s'inscrit dans une volonté de s'opposer au déploiement de la réforme et à l'application de la Loi. L'ARCEP ne peut d'autant moins y souscrire que le régulateur a déjà relancé plusieurs fois les acteurs en charge de modifier leur fonctionnement en leur disant qu'ils étaient en retard sur le calendrier, malgré les délais déjà accordés. La fête est finie. 

Plus les éditeurs tarderont à admettre le changement, plus difficile sera leur situation, surtout pour les plus petits. Ils ne le comprendront et l'admettront que lorsqu'ils y seront contraints mais, plus le temps passe, moins la mansuétude est grande. Et plus la marge de manoeuvre est réduite.

Cette absence de responsabilité de la part des éditeurs est regrettable et porte préjudice à la filière tout entière mais c'est comme ça. Il faut faire avec. Ou plutôt, sans éditeurs responsables.
Restera la contrainte.

Pour que vous compreniez bien la situation voici quelques explications. 

En 2016 les petits éditeurs surprennent tout le monde en prenant le contrôle de MLP.
A cette époque PRESSTALIS représentait encore 70% du marché. 
Acculés par l'Etat les grands éditeurs effondrent PRESSTALIS et entrent pour une bonne partie d'entre eux à MLP, sous condition de pouvoir siéger au Conseil d'administration de manière déterminante. Ils en prennent rapidement le contrôle et dictent leur volonté à son dirigeant qui, accepte, probablement par intérêt et envie de reconnaissance ( dû à plusieurs échecs passés). Celui-ci ne travaillera désormais plus dans l'intérêt des petits éditeurs qui l'ont mis au pouvoir mais pour les grands éditeurs, et donc contre les petits dont les grands veulent éliminer la concurrence. Les grands éditeurs vont alors s'organiser pour que la demande de réforme souhaitée par l'Etat leur profite. Ils vont présenter un projet "d'accord" sur l'approvisionnement des points de vente qui, ils le savent, fera sortir les petits éditeurs des rayons.
Nous avons tenté de faire prendre conscience de cela aux petits éditeurs mais ils n'ont rien voulu entendre. En interne même, un éditeur le leur a dit mais ils ne l'ont pas cru et ont préféré croire le dirigeant de MLP qui leur disait que ce n'était que des mensonges et que la seule chose qui intéressait cet éditeur était de prendre sa place, par jalousie. Les petits éditeurs ont alors conservé leur confiance au dirigeant en place, bien qu'ils les aient lâchés.
Aujourd'hui, ces mêmes petits éditeurs commencent à en prendre conscience. Ils réagissent mais un peu tard. Ce qu'ils n'ont pas voulu voir, en regardant les documents à l'époque, ils le conçoivent mieux avec les résultats des premiers tests grandeur nature effectués dans quelques points de vente. Alors ils interviennent auprès du régulateur pour tenter d'empêcher la mise en oeuvre nationale des modifications voulues par les grands éditeurs. Mais ils se réveillent trop tard. Demain ils disparaîtront et ce sera de leur faute. 
Il était possible de construire ensemble un système viable. Ils n'ont pas voulu en discuter, préférant faire confiance, comme ils l'ont toujours fait, à leurs leaders. Ceux-là ne leur voulaient pas du bien et étaient bien plus dangereux que nous. Dommage pour nous tous.
Il y avait mieux à faire. 
Maintenant les jeux sont faits et il n'y a plus à réagir à ce réveil tardif.
 

Situation transposable en tout point aux marchands de presse