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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Présentation de l'avant-projet de Loi Schwartz

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Nous avons assisté jeudi 26 juillet, comme tous les représentants des acteurs du niveau 3 hormis les kiosquiers (on se demande pourquoi d'ailleurs), à la présentation par M. Schwartz del'avant-projet de Loi qu'il propose aux ministres (Finances, Culture) qui l'ont chargé de cette mission.

Après une rapide explication de sa vision et des motivations de son orientation le rapporteur a fait un tour de table pour avoir l'opinion de tous et relever les points susceptibles d'être réévalués.

Sachez qu'il avait déjà fait cet exercice le matin avec les messageries (Benbunan, Ferreira, MLP, Dreyfus) et qu'il doit le refaire aujourd'hui avec les éditeurs.
Notez également qu'il avait associé le SNDP représentant les dépositaires, au niveau 3.

Excepté une alerte sur sa proposition d'envisager de libéraliser l'ouverture des points de vente, un seul point a motivé les interventions de tous les acteurs présents (NAP, Médiakiosk, Culture Presse, Relay) avant l'intervention de l'AADP : l'assortiment.
Tous ont cette ambition limitée de pouvoir choisir les titres qu'ils reçoivent.

L'AADP est ensuite intervenue pour soulever plusieurs questions plus fondamentales.

- Le projet de Loi ne couvre pas la totalité de la distribution de la presse puisque, comme la la Loi Bichet, il ne concerne ni la PQR ni l'abonnement. On ne résoudra pas les problèmes de la vente au numéro en n'empechant pas la cannibalisation de ce marché par la concurrence tarifaire déloyale pratiquée par les éditeurs en faveur de l'abonnement. 

- La sauvegarde des points de vente existants n'est pas traitée. Au contraire une libéralisation des ouvertures est envisagée.

- Les sanctions prévues contre les messageries ne respectant pas le cahier des charges rédigé par le nouveau régulateur sont inapplicables. On ne peut en effet pas retirer son agrément à Presstalis qui représente 75% de la distribution . Et les sanctions financières prévues sont sans effet si elles n'impactent pas les responsables mais sont réglées par le contribuable.

- La question de la pérennité de la principale messagerie n'est pas réglée or de cela dépend le bon fonctionnement du système.

- La communauté d'intérêt entre les acteurs n'est pas introduite. Son absence empêchera le système de fonctionner, comme par le passé, chacun défendant ses intérêts propres et non l'intérêt collectif. Et à ce jeu là, les plus forts sont en amont. Rien n'est donc réglé.

Le seul point positif de la proposition est l'externalisation de la gouvernance.
Mais, si cela est suffisant pour limiter la gabegie financière à l'avenir, cela ne structure pas la filière pour assurer son avenir.

La réponse du rapporteur a été que cela excédait sa mission et qu'il n'aurait jamais accepté une mission de cette envergure.

Nous rédigerons naturellement une contribution en ce sens avant le 15/9/18.

Ce n'est toutefois qu'un avant-projet de Loi et il reste les étapes législatives à franchir.
Or les intérêts des uns ne sont pas forcément ceux des autres.
La défense des valeurs fondamentales incombe notamment plus au législateur qu'au gouvernement qui gère davantage l'économie.
Le rapporteur ne s'est d'ailleurs pas caché d'une vision libérale qui visait à adapter le système aux mécanismes de marché sous la contrainte du respect des valeurs fondamentales portées par la Loi Bichet, et non l'inverse.
Pour notre part nous avons une vision inverse de la prééminence des valeurs : l'économie doit être au service du bien-être collectif et non l'inverse. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Super ! Mais qui s’attend à une réforme respectueuse de l’interet Général ? Pas moi ! Pourquoi parce que le partage va à l’encontre des intérêts capitalistes !

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Tous les autres secteurs d'activité ont compris, parfois sous la contrainte, que l'intérêt partagé était de meilleur rendement que l'intérêt unilatéral.

La presse n'y fera pas exception.
C'est seulement plus long du fait de son influence politique.
Mais nous sommes à la croisée des chemins.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Meilleur rendement que l’interet unitaleral :
J'espère que la filière peut progresser, qu’il n’est pas trop tard ? Alors comme mon analyse peut parfois être empreinte de découragement, j’accepte la patience de ceux qu’ils l’ont , sachant que vous l’AADP faites un travail infini , pour apporter la preuve du bon sens !
Cordialement

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le problème de la rémunération a-t-il été abordé?
la survie d'un réseau indépendant est liée à sa rentabilité
l'assortiment ne doit pas etre un prétexte pour garder le meme taux

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La sauvegarde des points de vente n'est pas traitée : tout est dit là.
Non la rémunération n'est pas abordée ni dans le rapport ni dans les propos du rapporteur qui considère que cela ne fait pas partie de sa mission.
Inutile de vous dire que nous ne l'entendons pas ainsi.
Notre contribution l'attestera.

Reste à espérer que les parlementaires verront le sujet avec un autre regard.
Mais leur intérêt n'est pas uniquement économique, contrairement au gouvernement.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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le sujet est abordé page 42 du rapport et laisse le régulateur seul juge
il y a un risque de conflit d'intéret ou de pressions diverses sur le régulateur
le graver dans le marbre(loi) évite ce genre de problème(cf loi lang prix du livre)

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Oui, nous avions vu ça. 
Mais comme tout ce qui concerne les marchands et les dépositaires c'est bâclé, à la marge, juste pour dire que ça a été pris en compte.
Nous n'accepterons pas ce traitement irrespectueux et inconsidéré.
La messe est loin d'être dite et, il se pourrait fort que pour une fois, le délai nous soit favorable.
Plus le  sujet est long a traiter plus il fait intervenir de monde, et donc moins il est traité de manière confidentielle entre gens qui s'entendent.
Nous devons absolument informer le maximum de députés et sénateurs de la tentative de règlement en milieu fermé au détriment de la collectivité.
Nous préparons des documents à cet effet.
a chacun dans sa région ensuite de porter la bonne parole ou de nous mettre en relation avec ses interlocuteurs locaux. Nous les verrons sur Paris.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Cette filière prouve qu’elle est moins démocratique que les valeurs de démocratie qu’elle prétend défendre depuis la libération ! Ce pays n’evolue plus , il régresse !

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Peu cohérent.
Et trompeur.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Bonjour,

Je viens de lire le rapport.
Un peu déçu par les propositions.
La libéralisation à tout va des points de vente ne me parait pas forcement une super approche.
L'externalisation de la distribution, je ne vois pas vraiment l'intérêt. Presstalis me semble avoir une certaine expertise dans ce domaine et c'est une des seules choses que je ne remet pas en cause.
Seul point positif, le choix des publications. Mais si on doit trouver les publications automobiles dans les magasins de voiture, le jardinage dans les jardinerie, la déco dans les magasins de déco. Qu'aurons nous à vendre???
Les nanars que personne ne voudra?

Je sais que les changements font parfois peur et qu'il faut aller de l'avant, mais la ne va t on pas direct à la morgue???


La morgue, le métier s'y dirige tout seul depuis déjà pas mal de temps.
Le quasi monopole qu'on a tous subi a échoué, en dépit d'aides diverses aussi ineptes que récurrentes.
"La libéralisation", c'est ce qui suit à tous les régimes qui ont été trop autoritaires et qui se révèlent inefficaces. Il n'y a pas d'exception.
Oser parler d'expertise de Presstalis...Parlons de ce qu'ils ont fait, pas de ce qu'ils étaient sensés faire. Sinon, on ne doit pas parler de la même boite...
Presstalis doit subir le même traitement que les nanars : le recyclage pour ce qu'il en reste de moins pire.

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le rapport Schwartz reprend à la lettre les demande de la présidente de Presstalis pour le reste cela fait pschitt !

l'Etat a t-il des doutes sur les propositions "Schwartz" qu'il fait une concertation. A vous de faire une contribution avant le 8 août à : consultation.presse@culture.gouv.fr

j'invite vivement 123456 à faire part de ses remarques, propositions à cette concertation.  

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L'Etat est à la recherche d'avis pertinents et honnêtes.
Mme Benbunan a incarné ceci car elle venait de l'extérieur et portait un regard neuf sur le système.
Au début ses propos ont été repris par tous les politiques comme s'ils avaient enfin trouvé quelqu'un qui allait se charger du sujet à leur place. Le rapport de la commission de la Culture de l'Assemblée, par exemple, a fait une large place à ses propos et ses citations ont été nombreuses.
Malheureusement son analyse est orientée par sa fonction de Présidente de Presstalis.
Elle n'est pas en charge de la filière ou du respect des valeurs fondamentales.
Elle a pour mission de sauver la principale messagerie.
C'est mission impossible dans le cadre actuel. 
Elle souhaite donc s'en affranchir.
Mais son plan n'est pas crédible et, de plus, implique d'abandonner les valeurs fondamentales.
Plus les jours passent plus cela devient évident aux yeux de tous.

Pour ces raisons nous devons apporter des éléments factuels et des propositions de solutions crédibles et durables.

Attention à ne pas tomber dans le piège béant de l'assortiment.
Nous ferons un post sur ce sujet pour que vous en compreniez bien les risques et les enjeux. Sachez déjà que l'assortiment n'est pas la solution pour nous. Nous ne voulons pas d'un travail supplémentaire de choix (que beaucoup d'entre nous n'auraient pas les moyens de faire efficacement). Nous voulons recevoir ce qui est nécessaire à la vente. Rien de plus.
Le choix de nous envoyer son produit échoit à l'éditeur. Le choix de le recevoir nous échoit. Si l'éditeur n'a pas souhaité nous l'envoyer nous devons pouvoir l'obtenir, et rapidement. En revanche s'il nous en envoie trop d'exemplaires nous devons pouvoir refuser l'excédent sans que cela ne nous coûte. C'est la maîtrise des quantités qu'il nous faut obtenir, le respect de la suppression des titres à vente nulle, et une possibilité de réassort rapide. 

Juste un mot pour dire pourquoi l'assortiment est contraire à nos intérêts. 
Outre le travail supplémentaire qu'il demandera, pour un résultat incertain, l'assortiment c'est un référencement qui ne s'affiche pas. Accepter un assortiment c'est autoriser les grandes surfaces à référencer les produits qu'elles veulent vendre. et à ce jeu là, nous ne gagnerons pas. S'il est autorisé de pratiquer des choix de titres pour les uns ce sera autorisé pour tous. La différence se fera dans le décisionnaire. Les GMS seront décisionnaires même si les éditeurs disent le contraire, alors que nous ne le serons pas. Question de rapport de force. Il n'y a qu'à voir le "contrat supérettes".

Alors s'il vous plaît, faites si vous le voulez des propositions à l'Etat par un envoi de contribution, mais ne donnez pas le bâton pour vous faire battre : pas d'assortiment.

Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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l' assortiment tel qu'il existe en librairie me parait une solution
cela a permis au réseau tradi de survivre malgré la gms

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Lisez le post que je viens de rédiger "contre l'assortiment" et reparlons-en si vous le voulez bien.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Assortiment ou référencement n'est pas un gros mot.
C'est ce que font tous les commerçants, et nous aussi avec le livre, le tabac, la FDJ, la carterie...
Le danger n'est-il pas de reçevoir des articles non souhaités en quantités et en titres, que des décideurs extérieurs imposent sans connaitre les spécificités de chaque magasin ? Alors que chacun d'entre nous savons ce dont nous avons besoin, avec une marge d'erreur bien plus faible que n'importe qui d'autre. Surfy et bien d'autres l'ont compris.
Par conséquent, être contre l'assortiment ou le référencement revient à faire plus confiance à ses fournisseurs qu'à soi-même. Quelle naïveté, quel professionnalisme vous affichez !
Vous êtes complètement à côté de la plaque. Votre avis est-il partagé par l'aadp ?
Dire que ça prendrait plus de temps...évidemment puisqu'on ne commande rien aujourd'hui. Vous passez votre temps à traiter 50 % des quantités pour rien. Sans parler du flux financier !!!

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Je vous invite à lire le post "contre l'assortiment".
C'est un avis partagé et porté depuis longtemps par l'AADP.
Mais vous êtes libre de défendre le contraire, comme toujours.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

20 appréciations
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dans les améliorations à venir, faudrait aussi obliger la distribution de la presse dans des caisses et interdire la distribution des "ficelés".

Il y a longtemps que l'on a inventé la "caisse" pour faciliter la manutention. Faudrait enfin que cela soit obligatoire dans la presse...

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Moi je suis d’accords avec Descartes, que devient le pluralisme , la liberté d’expression , avec l’assortiment ? Pourquoi ne pas insister sur le dépôt vente , plus de différés, facturation plus claire et les retours de vacances ne seront plus un problème pour le Marchand , respect des traitements et crédits de réclamations,respect et obligation pour les éditeurs de réduire les services lorsque les ventes ne correspondent pas au stocks , obligation pour la reprise des trop vieux, nous n’en sommes pas propriétaire dès l’instant où nous ne sommes pas en > aux fournis ,sanctions pour les éditeurs indélicats et obligation pour la messageries de reprendre les marchandises et de les créditer immédiatement. Augmentation à 30 % de la commission sur mag et 25% sur quotidiens « immédiat « non pas sur plusieurs années et ça ,par La pub et sur la manne de la concurrence déloyale des éditeurs sur les abonnements, obligation pour les éditeurs et messageries de mettre en service les titres demandés par les marchands, obligation aux messageries de revoir tout leur système informatique qui ne fonctionne pas correctement, nous perdons un temps infini dans la recherche de titres dont les codif ne correspondent pas aux images , pour les mag étranger et quotidiens c’est la même chose , création quotidienne , hebdomadaire, mensuelle des nouveaux codes à barres pour scanner les produits , nous sommes submergés de travail administratif et comptable et cela au détriment de nos clients , nous faisons un double travail tous les jours , version papier et version informatique pour valider les réceptions et aussi les invendus . Lesrestructurations des messageries se font sur notre dos , ils nous imposent toujours plus de boulot sans aucune compensation supplémentaire . Il faut réguler les éditeurs et les messageries de leur position dominante, que la nomination et la création d’un organisme pour le contrôle de la filière soit totalement indépendant de la presse et régulièrement surveillé par l’Etat . Les marchands et représentations syndicales ou associations de marchands pourront sans être ignorés obtenir réponses à leurs demandes , que toutes les obligations ainsi que tous leurs droits puissent être établis dans un règlement encadré et dont ils auront obligatoirement connaissance , et connaissance des avenants tout au long de leurs carrières , tous changements par écrit !
Et bien sûr que toutes les organisations syndicalistes ou associatives de marchands , puissent siéger au nouvel organisme pour pouvoir défendre l’intetêt des marchands, pas seulement le syndicat maison !
Proportions non exhaustives...

Dernière modification le lundi 06 Août 2018 à 00:30:50

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Notre problème est aussi celui d'éditeurs aux contenus de piètre qualité.  Cette semaine encore après 5 ans la parution du n°1 est ressorti comme par miracle "Bridget"  pâle copie de Causette. 

Nous connaissons aussi tous cet éditeur très prolixe, qui multiplie les titres. Plus de 80 à son catalogue, ou cet autre au nom imprononçable basé en Royaume-Uni pour bénéficier d'avantages sociaux et fiscaux.

Si déjà on pouvait agir en plus sur ce type d'éditeurs on ferait un grand pas.

Dernière modification le lundi 06 Août 2018 à 12:43:08

Dans le commerce standard, normal, qui s'appelle pour la presse "le référencement", vous choisiriez de prendre ou pas, ces photocopies.
Quoi de menaçant pour la liberté de la presse ?
Avec le système que vous prônez, vous auriez toujours le risque que les plus pirates des éditeurs vous inondent de leurs ...

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Nous ne sommes pas juge des choix des éditeurs, nous n’avons pas vocation à censurer la liberté d’expression , la liberté d’entreprendre , que les organismes de contrôle fassent leur travail mais en toute indépendance, nous n’avons pas vocation non plus à être les banquiers de la filière , que les organismes de contrôle et L’Etat fassent leur travail , qu’ils sanctionnent les photocopieurs, que nous ayons une marge de manœuvre sur ces titres , pour les renvoyer si la place nous manque , ou si cela ne se vend pas , donc prématurés remboursables immédiatement, accepter l’assortiment tel que vous le voulez , revient à censurer un bien culturel, pour assainir les débordements des éditeurs que les organismes de contrôle fassent leur travail en refusant de les mettre sur le marché et que l’Etat coupe les robinets aux photocopieurs, vous verrez qu’ils se censureront tout seul et que probablement nous assisterons à une nouvelle presse de qualité . Laisser le choix aux marchands, cela aura l’effet pervers de ne prendre et de ne vendre que ce qui se vend ,donc oui c’est dangereux pour la liberté de la Presse , nous ne vendons pas des patates ! De plus nous nivellerons encore vers le bas la filière, parce que nous travaillerons qu’avec les titres des majors et donc nous ne donnerons pas la chance aux autres éditeurs de se distribuer et de se vendre , oui ça c’est de la censure économique, des pratiques des ultra libéraux pour faire crever les autres , j’ai le pognon donc je m’impose !
Par contre , ne pas se satisfaire d’organismes véreux de contrôle comme c’est le cas aujourd’hui ! Qu’ils ne soient pas des éditeurs , pas de conflits d’interets ! Des juristes , des intellectuels, des philosophes, des sociologues par exemple feront aussi bien , si ce n’est mieux que nos spécialistes de la presse qui aident leurs amis à s’enrichut sur le dos des contribuables, encadrer en amont les autorisations sera plus efficace que nous de faire de la censure !

Dernière modification le mardi 07 Août 2018 à 10:22:14

Vous avez raison de dire que si le diffuseur référençait lui même les titres et fixait les quantités, il y aurait un risque de ne plus voir un bon nombre d'entre eux.
Mais n'est pas ce qu'il se passe indirectement aujourd'hui ?
Les magasins qui ferment, ceux qui réduisent leurs linéaires, les gens qui ne rachètent plus de fonds avec de la presse...toutes ces contraintes aboutissent au résultat que vous déplorez.
Alors ?
Un marchand a le même % sur les "grosses ventes" qu'un mag pointu à 8 euros. Présenter les 20/80 ou 3000 titres ne mérite pas la même rém. Que ça plaise ou non.
Un système incitatif pourrait être mis en place. Ca impliquerait la partie du réseau la plus pro. et ce n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué à mettre en place avec le plus de justice possible.
Voyez comment ça se passe en librairie : certains petits faiseurs perçoivent 25 % de remise, et c'est évolutif au delà de 40 % !!! L'offre définit le CA et la rém., des barêmes objectifs existent. Et l'obligation morale des libraire les mieux rémunérés est de présenter, promouvoir les titres confidentiels, on les appelle 1° niveau, ce sont tous des indépendants qui jouent le jeu.
Certains diffuseurs seraient prêts à aller dans ce sens. Redevenir commerçant et non assistés.

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Le dépit vente , la régulation des quantités au plus juste des ventes , un service de Reassort digne de ce nom , un organisme de contrôle qui ne mettent pas les photocopies sur le marché et classifier ça en presse , les titres hors presse possibilité de ne pas les recevoir sans détournement possible , sauf si la concurrence déloyale des éditeurs est réglementée par une rémunération des pertes de nos ventes , ils ne peuvent gagner sur tous les tableaux, droit aux oubliés supprimés, cela aurait dû être fait depuis longtemps, nous sommes des gens de presse , nous avons choisi de travailler avec ce produit particulier, nous devons être rémunérés au juste prix pour ça travail très difficile, l’assistanat, je n’ai rien contre , mais pour les personnes qui ne travaillent , pour ceux qui travaillent ils doivent mettre en place une rémunération digne , pourquoi pas payer les emplacements dans nos magasins et kiosques , les piles , les mises en avant , les périodes promotionnelles ect et pas des miettes ! Pas des 60,00e par mois pour nous piquer les emplacements publicitaires des portes avants sur les kiosques , pour eux revendre l’affiche entre 5 et 10000,00 par semaine Suivant l’adresse x 4 affiches , aujourd’hui, avec le nouveau kiosque , plus rien ! C’est le progrès , ne rien vouloir lâcher ! Cette filière ne doit plus ce gaver sur le dos de ceux qui font le boulot le plus fatiguant, le plus contraignant sur l’augmentation de la rémunération soit à la hauteur du travail que l’on fournit, qu’ils trouvent l’argent là où il est , et si ils doivent nous refiler jusqu’à 40% c’est leurs problèmes pas le notre , nous ne sommes pas l’Abbe Pierre ! Les majors sont millionnaires, on ne va pas se lamenter pour eux, pourquoi dans le cadre de négociations, l’Etat ne veux rien leur imposer, encore du copinage ! Et bien entendu , allez vers plus de rentabilité et faire baisser de plus en plus les rémunérations pour plus de compétitivité, c’est comme ça qu’Amazone a fait en moins de 5 ans 350 000% de chiffre en plus avec précarité des emplois, fermeture des mag et pertes des emplois encore plus important que la création de ce géant, tout ça c’est du foutage dé Gueule pas du progrès économique, c’est eux qui mettent vonlontairement l’assistat en place , ça coûtent à la collectivité, mais ça enrichit plus vite les plus riches , ils négocient leurs impôts, ils ne payent pas de charges ect , alors on continue de dire qu’il n’y a pas d’argent ? Où l’on comprend que le but c’est plus d’indépendance pour personne et travailler pour rien pour les mastodontes de l’économie et surtout sans vous plaindre si possible, alors nous pourrons toujours croire que choisir nos titres changera quelques, si des règles de respect de partage ne sont pas revues , vous n’aurez même pas le temps de décider de ne plus travailler avec tels ou tels éditeurs , qu’ils ne vous livrerons même plus eux mêmes , parce qu’à Juste titre , ils le font déjà . Combien de titres que nous vendrions , nous n’avons plus et l’inverse en tartine , parce parqu’ils n’en n’ont rien à faire de nos ventes , nous servons de locaux de dépôt , ils faut remettre la vente en priorité pour toute la filière aussi , voyez il faut tout refaire et tout repenser, et pour cela , que l’Etat pour imposer des changements ou les opposants politiques, sinon que la grève , grève générale du réseau , ils va falloir encore crever un peu plus pour qu’un jour le réseau se décide ? Mais sait on jamais ?

En dehors de la connotation politique qui est un autre sujet, et qui normalement n'est pas le sujet sur un site pro, on ne peut qu'être d'accord avec presque tout.
Et c'est pour cette raison qu'il faut placer la vente de la presse dans le même schéma que le reste. On achète ce qu'on pense vendre. On est commerçant.
Tant que d'autres décideront à notre place, c'est mort.
Le référencement par les commerçants est la seule solution pour sauver ce métier. Hors les titres IPG évidemment.
A défaut, il deviendra une activité mineure noyée dans le reste en GMS, en station service, ou chez les rares jusque boutistes d'entre vous.
Parler de grève...il faut être fort pour faire la grève. Sinon, on sait d'avance qui gagne, et qui perd.

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Nous pouvons l'être courageux et fort , la presse ne peut résister à une grève générale prolongée, il y aura obligatoirement autre chose que des miettes à la sortie , c’est l’experience qui me le fait vous le dire , nous avons toujours perdu , parce que les marchands n’ont pas voulu s’insurger contre les représentants syndicaux à la botte des messageries qui sitôt bloqué, sitôt levaient le siège des centres de distribution , pour nous rouler dans la farine par derrière et à la clé des miettes , ça c’est pour l’histoire des kiosquiers des 30 dernières années . Donc il faut savoir aussi ce que l’on veut , je suis sidérée que les marchands ne veuillent se mobiliser pour défendre leurs intérêts, quand on voit dans qu’elle situation nous sommes aujourd’hui. Tous perdent beaucoup d’argent , même sur leurs fonds de commerce, c’est aussi leurs retraites qui s’envolent, mais ils subissent dans leur coin et attendent que le système ou la filière se ressaisisse et redonne un peu de richesse ? C’est juste un leurre , ça aussi c’est politique et économique ! Mais le fonctionnement du travail et de la répartition des richesses c’est économique et donc politique , je n’y peux rien , je n’ai rien inventé, désolée.

Dernière modification le mardi 07 Août 2018 à 23:49:51

Si des commerçants continuent d'exploiter en perdant de l'argent, c'est de la connerie de continuer. Dans la presse ou pas.
D'accord avec vous, il faut savoir ce que l'on veut, et j'en ai tiré les conséquences il y a 6 ans. Depuis, tout me donne raison...Je sais, ça ne plaira pas de parler comme ça. Et pourtant.
A vous de jouer.

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