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Descartes,
Je n'ai pas de dogme, même au sujet des flux financiers de la presse "subis" par le réseau.
Si les mutations et le calcul (et non pas le ressenti ou l'assurance) montre que ce réseau avance de la tréso, il n'y a pas à discuter. Si pas d'avance, pas de discussion non plus.
Pour la paille dans l'oeil du voisin...entre le réseau et les messageries, les reproches à faire ne sont vraiment pas au réseau. Inutile d'en rajouter sur les messageries.
Le combat des diffuseurs est à des années lumières de celui de Presstalis. A ne surtout pas tomber dans le panneau des ventes qui baissent pour eux aussi.
Et quand vous dites ne rien changer...notre ami inconnu a compris comme tant d'autres, ce qu'il fallait changer. Alors que vous voulez re-légitimer la messagerie, un comble.


Dernière modification le mercredi 05 Octobre 2016 à 10:57:01

Pour la paille dans l'oeil du voisin, c'est l'inconnu qui qui a fait des reproches et non moi.
Je n'ai fait que rectifier en disant que nous n'étions pas mieux lotis que la messagerie en termes de baisse de CA et que ce n'était donc pas sur ce critère que l'on pouvait les critiquer.

Et nous ne disons pas qu'il ne faut rien changer mais au contraire qu'il faut modifier la structure et les rapports entre les acteurs et cesser comme vous le préconisez constamment sans résultat depuis des lustres de stigmatiser.

Votre vision est fausse et n'est pas constructive. Vous prétendez que nous nous trompons d'adversaire ? J'y vois plus la peur qu'une communication constructive s'établisse.

Vous dites à juste titre qu'il est nécessaire d'obtenir le soutien de l'Etat.
Mais vous voulez le convaincre d'abandonner Presstalis alors qu'il y est opposé.
La question ne se pose pas en ces termes. Il n'est pas question de choisir la logistique mais d'adapter celle qu'on nous impose afin qu'elle soit plus performante dans des domaines qu'elle a totalement obérés.

Evidemment qu'il n'y a pas de résultats. On garde le même schéma, avec les mêmes personnes.
Les pouvoirs publics se tournent vers Presstalis, le pivot historique. Il est là le problème !
Ni l'undp, ni vous, ni les PP ne souhaitent mettre les pieds dans le plat.
Par qui voulez vous que la réforme, le changement proposé par les rapports parlementaires se fasse ?
La petite mort, douce et naturelle, mettra tout le monde d'accord.
La presse aura ce qu'elle mérite, et ça ne me gêne pas plus que ça.
Par contre, triste est le sort des diffuseurs trop crédules à qui l'on fait miroiter un avenir meilleur. Si au final, ils récupèrent leur mise, passe encore, mais combien vont s'appauvrir dans l'exploitation, ou vendre leur fond à perte à cause d'un espoir vain ?

Quand vous étiez " au pouvoir" , aviez vous ce type de réflexion ?

On connait tous le poids des verrous du métier. Malgré ça, on espère tous, y compris vous.
Jusqu'au jour où, au delà des bons rapports perso (collègues, décideurs, fournisseurs...) on se rend compte qu'on s'appauvrit plus qu'on ne s'enrichit.
Syndrome qui s'applique un peu à tout le monde, plus ou moins consciemment.
Le tout est d'avoir la bonne réflexion, et d'agir en conséquence avant de ne plus pouvoir choisir, d'être pris dans le précipice.

Nous avons mis les pieds dans le plat comme vous dites.
Nous avons rencontré les représentants des pouvoirs publics et dénoncé ce système archaïque.
Nous avons remis des rapports qui demandent la mise en relation commerciale directe entre marchands et éditeurs, ces derniers se chargeant comme ils le veulent de la logistique du moment qu'ils en assument les erreurs (quitte à les reporter sur leurs sous-traitants).

Pourquoi croyez-vous qu'une commission interministérielle a été créée ? Le fruit du hasard peut-être ? Non, c'est parce que nous avons dénoncé les dysfonctionnements de la filière.

Mais la réalité est que l'Etat, représenté par les gouvernements successifs, de quelque bord politique qu'ils soient ne veut pas entendre parler de cette solution. Nous sommes donc, comme nous l'avons dit et écrit dans l'impasse et ne pourrons obtenir que d'insuffisantes modifications à la marge. Le changement viendra sûrement mais bien trop tard pour les marchands en activité aujourd'hui. C'est pourquoi nous avons déclaré qu'il faut quitter la profession pour ceux qui le peuvent.

Sauf pour les diffuseurs qui supportent encore, ou pour qui la presse n'est qu'un produit d'appel, on arrive malheureusement à une conclusion commune.