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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Presstalis : vers un crash final début mars?
bapt619

Les éditeurs se refusent à refinancer la société de distribution comme Bercy leur demande. L'hypothèse d'une liquidation de l'entreprise fin mars est envisagée avec le lancement d'une nouvelle société qui reste à financer. Le combat se déroule sur le fond du conflit entre Daniel Kretinsky et Xavier Niel.

Cela s’appelle un chantage. Confrontés au probable dépôt de bilan de la première société de distribution de presse, Presstalis, les grands éditeurs ont fait savoir, la semaine dernière, à Bercy qu’ils ne verseraient pas le moindre euro pour remettre l’entreprise à flot. Si l’État s’abstient d’intervenir, c’est lui qui portera la responsabilité du licenciement des 1508 salariés recensés fin 2018 dans le groupe en et la fermeture probable des 22 000 points de vente répartis en France. La réponse a été donnée le 15 janvier au soir, quand le CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle) a convoqué en urgence les patrons de presse pour élaborer, avec eux, un plan de sauvetage.

https://blogs.mediapart.fr/emmanuel-schwartzenberg/blog/200120/presstalis-bras-de-fer-entre-milliardaires-et-letat?fbclid=IwAR39U01I9tSA9LYHQ8yA_Hr3LCD7Kojx2sISdl6mTbKmF9cwN_nC-kBmP-M

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tout va pour le mieux .
la peur doit changer de camp

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ne pas payer les surcoms aux marchands serait une gifle inacceptable
la presse appartient à des milliardaires qui ne doivent pas se dérober ou cela confirmerai 
que le capitalisme est la mutualisation des pertes et la privatisation des profits

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Et cela passe totalement inaperçu : aucun média n'en fait écho
Durand

À ce jour, les diffuseurs ne possèdent qu’une seule certitude : Presstalis ne pourra pas payer, en mars, la deuxième sur-commission de 17 millions d’euros et partira alors, si rien n’intervient d’ici là, en liquidation. La date limite est même fixée au 31 mars.

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Sur-commission,
Ne trouvant pas d'intérêt aux contraintes imposées pour y être éligible, j'ai réduit mon rayon presse (réassorts très compliqués, fournis pas en adéquation avec les ventes, abonnements agressifs des éditeurs qui amènent une baisse des ventes des titres de bases...)
J'ai étalé des livres à la place, même si je ne trouve pas ce secteur super intéressant, c'est quand même mieux que la presse.
Mais je suis toujours à la recherche d'une nouvelle activité complémentaire ou pas.

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il faut trouver un créneau ou il n'y a aucun stock .
il y a peut être quelque chose , un job ou un ordinateur suffit ,à condition de bien savoir s'en servir .
la peur doit changer de camp

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Ca aurait dû arriver depuis des années.
Ce sont surtout les dettes fiscales et sociales accumulées qui constituent le passif de Presstalis. Sans compter celles qui ont été effacées.
Tous les diffuseurs vont enfin redécouvrir leur rôle de chef d'entreprise qui doit s'adapter. Pour les réticents au changement, ce sera certainement compliqué.
A moins d'avoir le talent d'exploiter un magasin sans stocks...

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Les faits sont réels. La conséquence imaginée pour les marchands ("fermeture probable des 22000 points de vente") l'est beaucoup moins.
Sur ces 22.000 il faut retirer tous ceux pour lesquels la presse ne constitue pas la ressource principale et ils sont nombreux.  Les GMS bien sûr mais pas seulement.
Sur les 18.000 points de vente traditionnels 49% ne tirent pas 3000 € par an de la presse. 
Leur activité est ailleurs. Ils vendent de la presse pour rendre service et tirer un revenu complémentaire mais certainement pas indispensable. 
En réalité ce sont les plus gros points de vente qui seront le plus impactés, sauf si l'Etat leur vient en aide. Une redirection des aides en quelque sorte. Au lieu d'alimenter les grands éditeurs qui ne jouent pas le jeu l'Etat pourrait très bien alimenter les marchands en direct. En réalité nombre d'aides données à ces éditeurs n'ont pas atteint leur objectif (nous aider) car elles ont été détournées avant. 
Pour mémoire le montant des commissions serait de l'ordre de 130 M€ pour les 18000 points de vente traditionnels. Ce n'est pas tant que ça par rapport aux multiples aides dont bénéficient les grands éditeurs. Et surtout, ça ne serait ni durable ni à compenser en totalité. 

Les éditeurs ont plus à perdre que nous dans ce conflit. Il faut bien avouer que nous n'avons pas grand chose. Ils craignaient qu'un syndicat non maîtrisé puisse provoquer une grève dure qui les mettrait dans la situation actuellement prévisible. Ce n'était pas possible justement parce que les marchands sont trop indépendants de la presse. A force de tout vouloir pour eux ils se sont mis tous seuls dans cette situation.
On peut comprendre les éditeurs de magazines de ne plus vouloir payer pour la diffusion des quotidiens à l'agonie du fait de la concurrence d'internet. Mais c'est oublier un peu rapidement qu'ils ont bénéficié de tous les avantages obtenus par ces mêmes quotidiens, auxquels ils n'avaient légitimement aucun droit. Aujourd'hui les acteurs sont relativement récents et ne se sentent pas d'obligation d'assumer le passé. L'avenir proche nous dira si l'Etat l'entend ainsi.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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je ne vais certainement pas rigoler , mais le post de 123456 montre bien la mentalité du personnage 
il a mangé dans la gamelle pendant X années ,et aujourd'hui il doit être prêt pour donner des leçons de gestion aux marchands 
"comment gérer un magasin sans stock "
la peur doit changer de camp

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j'attends avec impatience les réponses des "CULTRURE-PRESSE "sur twitter 
mais je dois avouer que je suis déçu .
rien pas un mot 
je les asticote "grave" mais pas une réponse .
Même la MACRON compatible du Cotentin , ne dit plus un mot .elle qui est pourtant sur chaque photo avec Darmanin.
la peur doit changer de camp

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"Le recours à des prêts FDES permet d’éviter des situations de sinistre industriel majeures plus coûteuses pour la puissance publique."

Tout est dit dans cette phrase extraite du PLF 2019 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : PRÊTS ET AVANCES À DES PARTICULIERS OU À DES ORGANISMES PRIVÉS

Pour mémoire l'Etat, via le CIRI, a prêté 90M€ aux coopératives d'éditeurs en 2018 pour leur permettre de remettre la messagerie Presstalis à flot.

On sait aujourd'hui que ce n'est pas une réussite et que les éditeurs qui devaient se porter caution pour partie n'assument pas. 

En revanche on ne sait pas où en est la plainte déposée par 5 éditeurs (dont le groupe BAUER) en mars 2018 pour présentation de faux bilan.
Si quelqu'un a des informations ...
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Oui, Prestalis devrait être jugée et condamnée en cas de fraude, comme toute autre entreprise.
Mais dans ce cas, ça agrandirait la dette déja insolvable...
On en est là depuis tant d'années !

Et si la distribution de la presse écrite devait s'arrêter (quand même difficile à imaginer) ça ne sera pas plus facile pour les magasins "d'appoint" : beaucoup d'entre eux bénéficient d'un flux qui se perdrait à court terme.
Indirectement, ces magasins aussi en prendraient un coup, parfois fatal s'ils ne s'adaptent pas.

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1/ Le temps ne fait rien à l'affaire. La justice doit passer.

2/ Attention : ce n'est pas la même chose que de décider d'arrêter cette activité et d'être contraint de le faire. Cela n'a pas du tout les mêmes conséquences. 
Dans le premier cas le consommateur peut se détourner de votre point de vente pour aller se servir ailleurs. Dans l'autre pas.  Et, de ce fait, son opinion à l'égard du point de vente n'est pas la même. Dans le premier cas il peut en vouloir au marchand qui le contraint à un effort supplémentaire (nous l'avons souvent entendu de clients récupérés du fait de la fermeture de points de vente voisin). Dans le second cas le marchand est plaint par le client de ne plus pouvoir vivre de son activité.  Le résultat n'est pas le même en termes de consommation sur le lieu de vente. Nos clients (et je dis bien NOS clients) sont attachés à nos points de vente qui, en dehors des bars/pmu, demeurent les seuls points de rencontre dans lesquels le temps s'arrête un peu. a la boulangerie on rentre on sort. Au tabac idem. Dans un magasin de presse ou une librairie on reste un moment. On écoute les autres. Quelquefois on échange avec eux. Voilà pourquoi nos points de vente sont aimés et nécessaires : le lien social. On a vu des concitoyens se cotiser pour maintenir des points de vente. On voit maintenant des mairies agir en ce sens. Certes l'action n'est pas généralisée et surtout, pas encore coordonnée par l'Etat mais nous y viendrons probablement. Le rapprochement AMF/Gvt plaide en ce sens. 

En tous cas, l'impact sera moins fort si nous en sommes les victimes que si nous en étions à l'origine. Et j'ai confiance dans les capacités de nos confrères pour ma part.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Nous ne divergeons pas tant que ça.
Pour avoir transformé une Maison de la Presse en un point de vente de livre, je sais de quoi je parle. Ce sera pareil quand certains d'entre vous changeront leur activité. Qq clients regrettent de ne plus avoir à leur disposition une offre large de presse. Mais en leur expliquant qu'on ne choisit rien dans ce métier, et qu'on nous force à brasser de l'inutile pour moitié moins que dans le livre (par ex.), ils comprennent, soyez tranquille.
Contraints ou pas, NON : on n'est pas libres. Règlementés, donc forcément contraints.
Le rôle de commerçant est bien de faire vivre et d'animer son environnement proche, en répondant à un besoin. Mais pas à son détriment. Sinon, il n'a rien compris au commerce.
Les cas de financements participatifs, de préemptions ou autres, ne sont que des systèmes ponctuels. Si la viabilité ne vient pas vite, c'est mort. Les Mairies ne peuvent plus justifier ces dépenses.
C'était au métier de se réveiller et de muter avant, mais les contre pouvoirs pro. sont plus nombreux que les leviers. Ce sont qq années de négociations avec les messageries, les dépositaires et les éditeurs qui m'ont fait comprendre que ça n'arriverait pas, et ce n'est pas arrivé...
Je n'avais pas réponse à tout dans ce que j'ai dit sur ce site, mais au final...


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Vous étiez aux commandes. L'auriez vous oublié ?
c'est osé de dire que c'était au métier de se réveiller alors que vous, et votre pseudo syndicat n'avez rien fait pour cela. 
Pire encore, depuis que nous avons commencé à bouger vous nous avez combattus.
Et encore aujourd'hui vos ex-collègues de ce pseudo syndicat continuent à s'accrocher au SEPM plutôt que de nous rejoindre pour défendre enfin les intérêts des marchands.
Le SEPM a trouvé là un bon moyen non seulement de diviser les marchands mais en plus, de faire avaliser ses décisions par ces vendus.
Ce sont des jaunes et vous en avez fait partie. Je ne ferais pas tant le fier à votre place.
J'espère sincèrement, parce que le ressentiment ne fait pas avancer les choses, que la chance que constitue la nouvelle gouvernance sera saisie par ce qu'il reste de ce pseudo syndicat (qui a perdu beaucoup d'adhérents, notamment à sa tête), pour adopter enfin la ligne défensive des intérêts des marchands qu'il n'aurait jamais dû perdre de vue.
Mais tant que son président et son éminence grise d'avocat seront en fonction cela me paraît difficile. Il est temps de faire le ménage en interne. Et c'est aux membres de cet organisme de le faire. Mais les statuts le permettent ils ?
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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"Oui, Prestalis devrait être jugée et condamnée en cas de fraude, comme toute autre entreprise"
je suis tout à fait d'accord , mais pas uniquement Presstalis , tous ceux qui ont participé à son endettement à force de magouilles et entourloupes.

parce que pour le moment ce sont tous les marchands qui sont dans la mer….

voir venir un dépôt de bilan quand on n'y est pour rien n'a rien de drôle .
il nous faut réfléchir pour essayer de trouver des solutions 

question 
est ce que le PQR a des dépôts indépendants dans chaque région et combien .

Dernière modification le mardi 28 Janvier 2020 à 09:06:27
la peur doit changer de camp

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La confirmation est arrivée. Le SEPM ne veut plus participer au financement de la distribution des quotidiens. Il prépare une société pour distribuer les magazines et souhaite que les quotidiens fassent de même de leur côté en se rapprochant de la PQR. Naturellement il laisse les charges de Bobigny aux quotidiens.
Pour l'instant pas de mouvement du côté de l'Etat (CIRI, Ministère de la Culture, ARCEP).
49 jours à tenir avant les municipales ?
Presstalis tiendra bien jusque-là même s'il ne fait plus qu'une partie de son travail et ne paie plus grand monde.
A notre sens c'est le gouvernement qui a les clés du calendrier.
Et c'est aussi lui qui va diriger l'action pas le SEPM malgré sa pugnacité.
Le rapport de forces est enclenché. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Gardez la raison, Descartes. Vous défendez votre assoc., c'est normal. Que vous vouliez discréditer vos vis-à-vis, c'est le jeu syndical, malheureusement.
Je suis solidaire de ce qui a été fait par l'undp quand j'y étais. Ce que vous ne savez pas, ou faites semblant, c'est qu'il ne suffit pas de demander, d'exiger pour obtenir. Voyez vos camarades de manifs actuelles. L'amont du métier est blindé de niveaux d'intérêts et d'avis divergents. Sans parler de double langage selon les interlocuteurs qui nous baladent.
Néanmoins, n'oubliez pas l'augmentation du taux de rém. qui n'est pas tombée toute seule pour les qualifiés, alors que les volumes ont baissé !
Et si les membres de l'ex Undp étaient corrompus, pourquoi partiraient-ils ? Des aveux honteux à la hauteur de tout ce que vous imaginez devraient voir jour... En changeant de métier, je n'ai pas perdu d'argent, j'en ai enfin gagné...Pour vous, c'est dans ce sens la corruption ?
Voyez ce qu'il y a à voir : le système de distribution est véreux et anti-économique. Aucune de ces règles ne régissent d'autres commerces, et à l'étranger, personne n'envie ce système...ça ne vous choque pas ! Il est là, le problème !
Et c'est là que je divergerait avec Culture Presse, qui comme vous, ne propose pas de changement radical de système. Mais de toute façon, le mal est fait depuis trop longtemps. La bonne voie est de laisser cette consanguinité, et de se purger efficacement.


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je suis curieux de voir quelle va être la réaction de la FDJ quand ils vont voir qu'ils font du commerce avec les ruffians de CULTURE-PRESSE ..
ILS SONT AU CAC 40 maintenant ils ne peuvent pas se permettre de faire tout et n'importe quoi avec des ESCROCS .
la peur doit changer de camp

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Là aussi, il ne faut pas se tromper de cible.
Entre Culture Presse et la Confé du tabac, quelle est l'organisation qui a dû virer son Président il y a qq années pour fraude ?
La mémoire sélective, ou l'amnésie joue des tours. Effet boomerang.

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Ce n'est toutefois pas un jeu, contrairement à ce que 123456 écrit.

Et comment peut-il affirmer qu'il n'est pas facile de mobiliser les confrères alors que cette organisation n'a eu de cesse d'empêcher toute manifestation et n'a même pas soutenu les rares (2) auxquelles nous avons participé ? 

L'évolution de la rémunération a eu lieu grâce à notre manifestation de février devant le Ministère de la Culture et à Mme Filippetti (soutenue par M. Ayrault) qui l'a imposée alors que le CSMP, sur ordre, faisait tout ce qu'il pouvait pour l'éviter.

Les départs de CP illustrent le tarissement de la source. L'intérêt est moindre, c'est tout. Et probablement aujourd'hui réservé à un cercle de plus en plus restreint. 

Quant au fait que 123456 gagne aujourd'hui plus d'argent qu'hier j'en suis content pour lui. Cela ne signifie pas qu'il ne souhaiterait pas vendre de nouvelles formations.  N'est-ce pas ?

Enfin le renoncement n'est pas un moyen de faire progresser et le changement radical du système est potentiellement en train de se réaliser, justifiant pour l'instant notre action.

Les baronnies tombent les unes après les autres. Un nouveau système verra certainement le jour rapidement. Soyons optimistes. Il sera nous l'espérons meilleur pour nous que le précédent. En tous cas, nous travaillons en ce sens avec des résultats visibles.
- responsabilisation financière des grands éditeurs
- remplacement de la gestion unilatérale de ces grands éditeurs par celle plus indépendante de l'ARCEP
- arrêt des flux poussés dans un délai de 6 mois à compter de la promulgation de la nouvelle loi

Et ce n'est certainement pas fini. Nous prédisons la réduction des taux d'invendus, la corrélation obligatoire de la durée de mise en vente et du délai de paiement, et quelques autres surprises qui iront dans le bon sens.

Pour finir 123456 gagnerait à admettre de temps en temps d'autres points de vue que le sien qui ne répond qu'à sa problématique personnelle. Savoir reconnaître ses erreurs est aussi une qualité. Nous, reconnaissons avoir fait une énorme erreur en laissant trop longtemps CP seule et sans contrôle.
 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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c'en est risible
la mentalité de 123456 au grand jour
il croit que c'est en dénonçant son voisin qu'il va obtenir l'absolution pour toutes ses arnaques 

vous voyez , si vous voulez magouiller ce n'est pas avec lui qu'il faut le faire , parce qu'il vous vendra au premier accroc .
la peur doit changer de camp

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on peut quand même noter que les buralistes qui ne sont pas des enfants de cœur j'en conviens , ont viré la personne qui était soupçonnée de fraude .
ce qui n'et pas le cas à l'UNDP .
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Descartes,
Je n'oublie pas la tentative de grève par un groupuscule du réseau il y a qq années. Un échec. Pour faire grève, il faut être fort et en avoir les moyens, ce qui n'est pas le cas du réseau. Cette grève a eu peu d'écho, mais a été perçue par le public comme une grève contre la grève, ça en montrait bien l'absurdité.
Les cibles à combattre sont certes les éditeurs en partie, mais ce sont aussi vos fournisseurs. Donc attention. Par contre, pourquoi ne condamnez vous pas tous les niveaux intermédiaires de distribution et de décisions qui parfois vivent très bien en parasite du métier ?
Vous admettez l'augmentation du tx de rém, ce qui est déja un point d'accord. Grâce à vous si vous y tenez, mais vous ne tromperez que vos troupes.
Vendre des formations n'est, à priori, plus viable pour les instances pro. Me croyez vous si taré pour avoir rien que l'idée de mettre les pieds de manière pro dans un métier qui n'est plus le mien ?  Soyez sérieux.
Bravo d'oser des prédictions avec de belles surprises dans le métier. J'admets complètement qu'on ne soit pas d'accord. C'est même pour ça que j'interviens avec différence sur votre site, car on y trouve de sacrées fausses nouvelles.
Il y a qq années, vous disiez ici ne pas vouloir être un "vrai" syndicat, mais être reconnus, participer aux débats, et influer.  La position de l'aadp se formaliserait enfin ?

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La participation n'est pas tout dans un mouvement de grève. 
C'est l'expression d'un mécontentement qui compte.
Venant de gens qui n'ont pas les moyens d'exprimer leur mal-être et ne l'ont jamais fait cela a eu un impact, malgré la modestie de la mobilisation.
Ce que vous n'avez pas compris et pas admis c'est que ce n'est pas tant l'ampleur de notre action qui a contribué à déclencher une réaction du gouvernement de l'époque que la justification que notre mouvement apportait au démarrage de son intervention.
Les gouvernements successifs étaient ennuyés par l'obligation continuelle de financer la filière sans aucune maîtrise. Notre action a légitimé leur intervention. Naturellement cela s'est traduit dans un premier temps par le traitement de la revalorisation de nos commissions. Juste retour des choses, et justifié. 
Il est regrettable que vous n'ayez pas suivi le mouvement, préférant vous accrocher à ceux qui, malgré leurs beaux discours en faveur des marchands, ne faisaient rien pour eux.
Comme encore aujourd'hui.

Nous ne combattons pas les éditeurs comme vous tentez de le faire croire. Certains sont conscients de la nécessité de travailler avec le réseau. D'autres continuent à vouloir tout organiser selon leur seul intérêt, en faisant croire qu'ils sont de bons samaritains. C'est cette fausseté que nous combattons car elle réduit et retarde les possibilités d'amélioration pour tous. Et il est regrettable que des gens qui se disent "seuls représentants des marchands" prêtent leur concours à ces faux discours.

Je ne vous crois nullement taré. Seulement opportuniste. Et volontiers oublieux quand cela vous arrange. Mais je note bien votre affirmation de ne plus vouloir être rémunéré pour des formations presse.

Rien n'a changé pour l'AADP qui continue son action d'information et de réflexion. Nous regrettons simplement toujours de n'avoir pas pu convaincre votre ancien syndicat de modifier sa ligne. Et puisque vous n'avez pas répondu à ma question précédente je le ferai pour vous. Les statuts de ce syndicat, modifiés lors de la naissance de l'AADP,  sont rédigés de telle manière que les membres ne peuvent pas influer sur les options prises par la direction ni même sur sa destitution. C'est trop pyramidal et la tête s'est ultra-protégée. Donc non nous ne pourrons pas modifier la ligne de ce syndicat et agissons en conséquence.
 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Mais je serais honoré qu'une Ste de formation me propose d'intervenir ! Plus pour le fait que pour une rém ! Mais soyez rassuré, ça ne pourrait arriver. Quel message ça enverrait d'y trouver d'ex diffuseurs sortis du métier et qui ne croient plus du tout au modèle actuel !
Tenir une librairie et la viabiliser, c'est déja un métier en soi, vous savez. 
Et au sujet d'action d'information que vous revendiquez, ça parait léger, la plupart des interventions étant d'un niveau difficilement qualifiable.

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Nous ne doutons pas que vous aimeriez qu'une sté de formation vous sollicite. 
Je crains pour vous que ça n'arrive pas. C'est une question d'état  d'esprit, pas un problème de connaissances. 

Quant à l'information que nous revendiquons, si vous ne faites référence qu'au blog vous êtes loin du compte.

Mais vous êtes déjà loin du métier. Vous êtes pardonnable sur ce point.
D'ailleurs, quel message ça envoie de trouver sur ce blog un ex diffuseur sorti du métier et qui ne croit plus du tout au modèle actuel ? Pas très crédible cet acharnement à ne pas couper les ponts avec un métier que vous décriez.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
Durand

cette critique d'un ancien syndicat me parait bien vaine à l'approche du dépot de bilan de presstalis. Critiquer Presstalis est ridicule. Cette messagerie appliquait des tarifs et des conditions de vente imposées par les gros éditeurs qui sont à la tête de coopérative. La profession parle comme si nous étions encore en 1980 quand notre réseau représentait 80% des ventes de la presse écrite. Les éditeurs ont tué notre réseau nous représentons 30% de la vente de la presse papier. Internet et les aides de l'état donnent les moyens aux gros éditeurs de se passer de nous. De plus les rêgles sont changées, n'importe qui peut désormais vendre de la presse, ce qui permet aux marges des revendeurs de s'effondrer . Jusqu'à la fin notre profession refuse de voir la réalité voulue par les éditeurs. 

193 appréciations
Hors-ligne
? Pour faire grève, il faut être fort et en avoir les moyens, ce qui n'est pas le cas du réseau

Vous,  dirigeants ou ex de l'undp, aviez les moyens de mobiliser les marchands, le réseau vous aurait suivi sans problème, mais vous ne l'avez jamais fait car cette mobilisation allait contre VOS INTERETS.
Intérêts mafieux,et je pèse mes mots, notamment au cours des décennies 80/2000
L'undp c'est uniquement de l'entre soi.
Entre soi responsable de la situation économique des marchands de presse depuis 20/30 ans.
Entre soi responsable de la mort de marchands de presse.(suicide)

 
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Hors-ligne
La culture de la grève n'est pas celle de l'immense majorité des commerçants et artisans.
Je ne retrouve pas de profession de commerçants qui ait été en grève contre elle même.
Dans le métier, ceux qui se mettent en grève sont ceux qui prennent votre part de rém. Reconnaissez-le, et choisissez qui défendre.
Par contre, s'adapter quand ça ne va pas, ou continuer si ça va est la règle. Alors, de quoi vous plaigniez vous, si vous restez ?
A lire vos propos, on retrouve de l'extrémisme bien marqué, au ton haineux qui se radicalise un peu partout, et qui n'est pas constructif, qui n'a pas d'avenir. Avec ça ne comptez pas sauver le métier.
Vous pourriez tant faire bien mieux en ne comptant que sur vous pour vos magasins sans la soumission à la distribution de la presse.



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