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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Qu'est-ce qu'une échéance ?

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L'idée communément admise est qu'une échéance court à partir de la livraison.

Eh bien pas en presse.
Là encore il fallait que le système se distingue du droit commun.

Les échéances sont attachées à la date de mise en vente des produits et pas à la date de livraison. 
Ceux qui ont fermé pendant la crise sanitaire ont bien vu la différence. Les saisonniers le savent bien aussi. 
Personne n'en a rien à faire des marchands. Ce n'est pas ce qui importe.

Ainsi les échéances ne signifient pas grand chose pour les marchands. 
Certes elles sont réelles si le produit est livré en temps voulu.
Mais s'il est livré avec retard, ce retard vient en déduction de l'échéance.

On comprend qu'il est plus facile pour les gestionnaires d'attacher l'échéance au produit plutôt qu'à la date de livraison. Mais est-ce bien légal ? Et pourquoi tous les autres secteurs d'activité appliquent ils un autre système s'il est plus compliqué ? Et pourquoi les échéances ont elles été créées si ce n'est pas pour compenser un déséquilibre en trésorerie ? 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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oui , ils n'ont peur de rien 
je me suis vu livrer ET FACTURER , les JDD le LUNDI .
la peur doit changer de camp

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Ou est le pb ?
Livré le dimanche, encaissements le jour J, et validé le lendemain puisqu'il n'y a pas de BL le dimanche. Tu décaisseras ces journaux, invendus de cette parution déduits, dans 15 jours.
Le cas des dominicaux facturés le lendemain est le plus favorable en trésorerie de tout ce qui existe en presse. Quel est ta proposition de jour pour la facturation de ces JDD ?
Avec tout ce qu'on t'a dit, si tu y vois un truc anormal, c'est que tu ne comprendras définitivement jamais rien.
Tu discrédites ce site par le niveau de connaissances très bas de ton propre métier. Entre CP et de tels propos, le tri est vite fait.
Faut vraiment avoir un gros problème psychologique pour croire tirer vers le haut.
Alors que tu as au moins la chance d'être livré, contrairement à pas mal d'autres magasins.

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le problème c'est que si on me livre le JDD , le LUNDI  , je ne vais pas trouver beaucoup d'acheteurs .
peut être que chez toi ça ne te pose pas de problème mais chez moi OUI 

"Alors que tu as au moins la chance d'être livré, contrairement à pas mal d'autres magasins."

tu te contredis 
selon toi quelle importance d'être livré le 1 pour les journaux du jour 
si c'est le 5 ou le dix , c'est pareil 

Donc je ne comprends pas que l'on puisse me livrer et facturer des journaux dont on sait pertinemment que la vente va être ZERO 

mais ça ne fait que rajouter un exemple à tout ce que j'explique depuis 5 ans .
les ventes , ils s'en foutent , il n'y a que la facture qui les intéresse .
l'avance de trésorerie , tu le dis toit même .tu "décaisseras" dans 15 jours
.
je ne répondrai pas à tes insultes .



la peur doit changer de camp

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Il ne faut pas perdre de vue que l'objet de notre activité est la vente.
Il est anormal de livrer un quotidien le lendemain de sa parution.
Cela ne fait qu'engendrer plus de coûts pour tous les acteurs de la filière que de marges. Ce n'est pas conforme à l'objectif.
C'est cette absence de prise en compte de l'objectif qui est la cause des dysfonctionnements de la filière et de son impossibilité actuelle à être équilibrée économiquement, ce qui la détruit.
Les éditeurs ne voient que par leur intérêt immédiat sans tenir compte des coûts induits pour les autres acteurs (messageries, dépositaires, marchands).
L'économie des messageries repose sur les volumes et non sur les ventes.
Le travail est fait par automatisme, en dépit du bon sens, sans tenir aucun compte de son efficacité.
Et quand on parle à certains éditeurs de mesurer l'efficacité  ils s'en offusquent et le refusent par anticipation car leur modèle n'est pas compatible avec la rentabilité des autres acteurs. D'autres, plus réalistes sont en train de changer rapidement. L'un d'entre eux disait il y a peu avoir réduit de 25% ses tirages en ne perdant que 4% de ses ventes et en tirer un profit supérieur. Cela va dans le bon sens. 
Nous ne pourrons pas continuer, tant que le marché sera baissier (et cela devrait durer), à produire et mettre en place sans lien avec les ventes. 
Nous passerons forcément par une rationalisation basée sur une analyse par titre.
Et des processus certifiés qualité ISO verront le jour pour éviter des coûts inutiles comme celui évoqué ci-dessus. 
Cela demandera encore quelque temps mais c'est incontournable.
Notre métier va changer. La gestion des stocks s'approche à grands pas. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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mais bien sur 
il n'y a que la presse qui fait le contraire des autres , c'est simple à comprendre 
l'avance de trésorerie .
mais ils vont devoir y venir sinon nous sommes tous morts 
je comprends que CEUX qui se gavent en ne faisant rien ne soient pas d'accord , mais nous parlons de tous les marchands de presse , pas des sangsues.
la peur doit changer de camp

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