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A l’heure où tout le monde s’inquiète de la fiabilité de l’information dans l’avenir, où les médias traditionnels retrouvent de la crédibilité aux yeux des citoyens face au numérique suspect de véhiculer en nombre croissant de fausses informations sans contrôle, l’attractivité pour le métier de marchand de presse devrait être un enjeu majeur. Le législateur l’a anticipé en modifiant la Loi en 2019.
Au lieu de cela, notre ministre estime que l’essentiel pour cette profession est de moderniser son enseigne (la plume). Et l’autorité de régulation (l’ARCEP), chargée de recréer de l’attractivité pour ce métier, se satisfait d’une politique constatant 500 nouvelles fermetures de points de vente sur le territoire en 2024.
A croire que le débat sur l’importance de l’imprimé n’est pas tranché. D’un côté un législateur qui, en son temps, estimait nécessaire de préserver les marchands de presse, de l’autre le gouvernement actuel et ses acteurs qui ne voient d’avenir que dans le numérique. Rien n’a changé depuis le remplacement d’Aurélie Filippetti par Fleur Pellerin en 2014. C’est toujours la lutte entre la défense des valeurs fondamentales et les sacrifices consacrés à l’économie.

Dans l’histoire, n’ont raison que ceux qui triomphent. L’avenir nous dira si renoncer à maintenir la distribution de la presse imprimée par un réseau national indépendant était la bonne option. En attendant les marchands en activité continuent de subir et de fermer. 

Intéressant discours de la Présidente de l'Arcep au congrès de Culture Presse qui rappelle aux dirigeants de la filière leurs obligations .
 

Bla-bla-bla. 
Il est urgent d'agir. Alors l'ARCEP réfléchit pour dans cinq ans.
D'ici là la celle qui dit cela ne sera plus en charge du dossier. 
Elle aura passé six à ne rien faire en faisant semblant et en tenant des discours comme celui-ci. 
Les belles paroles n'engagent que ceux qui y croient. 
Seuls les actes comptent. Et côté actes, on ne peut pas dire qu'on ait vu grand chose d'efficace depuis 2021.