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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Ratification de la nouvelle Loi

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Hors-ligne
Le Sénat et l'Assemblée ont maintenant voté la nouvelle loi sur la distribution de la Presse.
Si tout le monde était d'accord sur la nécessité, certains élus ont émis des réserves ou se sont opposés à cette nouvelle loi.

Certains en effet ont appelé à la vigilance concernant Presstalis dont la situation financière reste très précaire.
D'autres ont rejeté cette loi jugée liberticide.

Pour notre part nous saluons le changement de régulateur en espérant qu'il en découlera de nouvelles réformes indispensables à l'amélioration de la performance de la filière.

Celles-ci supposent un rééquilibrage du partage de la valeur entre les acteurs principalement orienté vers les marchands. Elles nécessitent la prise en compte de toutes les remontées du terrain (ce qui, par le passé, n'était pas le cas) et la protection des marchands face aux intérêts d'éditeurs beaucoup plus puissants.

Elles supposent également une reprise en mains du contrôle des agissements des différents acteurs conformément aux règles en vigueur. Il n'est plus acceptable qu'une messagerie ne respecte pas ses engagements et distribue des produits dont elle sait qu'ils ne sont pas conformes aux règlements en vigueur. De même qu'il n'est plus acceptable que certains dépositaires ne respectent pas leurs obligations en matière de facturation.

Elles supposent aussi le remplacement d'un système de facturation aussi compliqué et perturbateur qu'injuste. Coûteux et dangereusement opaque celui-ci nuit à la productivité. Son remplacement par la facturation des exemplaires vendus serait de nature à réduire les coûts improductifs et rétablir la confiance nécessaire entre les partenaires.

La réalisation d'un tel programme induira obligatoirement le remplacement du réseau de vente actuel par un vrai réseau commercial, avec des avantages mais également des contraintes pour les marchands.
 
Tout est une question de responsabilité. Que chaque acteur de la filière assume les siennes et la filière vivra. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

Le partage de la valeur dégagée par les ventes doit évidemment aller plus vers le réseau.
Ce ne sera possible qu'à la seule condition de réduire la part consacrée au niveau 1pour la transférer -au moins en partie- vers les magasins.

Depuis des années qu'on y songe, ce serait une vraie victoire si ça arrivait maintenant. Dommage que le gâteau se réduise irrésistiblement. Pourquoi n'aurait-ce pas été fait plus tôt ? Comment croire que ça puisse arriver maintenant ?
Pour les remontées terrain, OK, mais quid des magasins non communicants ?
Proposer la facturation des seuls exemplaires vendus signifie le retour des inv. avant la facture : en langage simple, ça s'appelle le dépôt-vente.

Dans les grandes lignes, ce projet (dont je n'ai pas le détail) va-t-il toujours vers une liberté de choix par le diffuseur, hors IPG ? Et connait-on l'arme choisie par les syndicats du livre ?

163 appréciations
Hors-ligne
c'est assez drôle , je lis sur twitter , certains éditeurs commencent à râler contre cette réforme ..ils ont peur de disparaitre des rayons .
c'est un aveux de culpabilité .
ils n'étaient pas dans les rayons pour être vendus mais pour pomper du pognon aux marchands 
la peur doit changer de camp

29 appréciations
Hors-ligne
et c'est quoi la suite pour nous ?j'ai besoin de passage dans mon commerce.

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tu as culture-presse qui passe ,c'est déjà pas mal .

il est évident que la presse s'écroule 
c'est du à quoi ? 
C'est comme les chaines d'infos télé qui perdent de l'audience 
il faut sans doute faire de la bonne info et arrêter de mentir .
en ce qui me concerne , j'ai les journaux et je ne les lis pas .
mes infos je les ai sur le NET en live , sans trucage , ni blabla .
la peur doit changer de camp

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Hors-ligne
très bon exemple aujourd'hui 
la presse titre 
visite de quatre ministres pour soutenir les victimes des inondations dans l'Aude à Trèbes 
Castaner  et autres 

pour les aider on va diminuer le nombre de pompiers et fermer les hôpitaux .

par contre rien sur les affrontements entre les pompiers et les FDO qui ont le même ministre ,Castaner , à Paris .
il y a des élections bientôt alors priorité au cinéma 
la peur doit changer de camp
un observateur

les commentaires qui vous dérangent sont supprimés
je disais que la fiabilité des remontées est essentielle si vous souhaitez une facturation/remontées de caisses
ce n'est hélas pas le cas, ce qui n'est pas lu au cab et vendu ne sera pas facturé.
qui accepte ce système à l'aveugle?
comme je le disais sur mon post supprimé, les remontées invendus sont un beau terrain de jeu pour certains

29 appréciations
Hors-ligne
hypso heuuu non culture presse ne passe pas chez moi, ils ne servent à rien, pour moi ce sont des vendus, ils sont à la botte des Editeurs ainsi que presstalis. si les Maison de presse ferment , ils peuvent en prendre une partie pour eux aucune défense ne vient de leurs part quand tu as des problèmes donc je me passe tres bien d'eux depuis de nombreuses années

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Hors-ligne
ce n'est hélas pas le cas, ce qui n'est pas lu au cab et vendu ne sera pas facturé.
qui accepte ce système à l'aveugle?
comme je le disais sur mon post supprimé, les remontées invendus sont un beau terrain de jeu pour certains
comment font à votre avis tous les supermarchés de la terre ? 
la peur doit changer de camp
un observateur

vous seriez surpris sur la fiabilité des remontées aller et retour de la gms
concernant les retours environ 3% du montant fort est manquant

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Hors-ligne
démarque inconnue oui ,je sais , je l'ai écrit .

mais la rentabilité que procure la facture caisse est beaucoup plus forte que ces 2/3 % .
avec la facture caisse vous rallez régler les problèmes de stock abusifs , les fausses factures , et toutes les magouilles qui vont avec .
qui dit stocks réduits dit invendus réduits , donc manipulations moindres .
tout en découle 
et puis lisez la suite 

 Tribune. Ce jeudi, 24 octobre, aurait pu être un grand jour dans l’histoire de l’Europe et d’Internet. Avec l’entrée en vigueur en France de la directive européenne sur les droits voisins, la presse devait, pour la première fois sur notre continent, commencer à percevoir une rémunération sur les contenus qu’elle produit et qui sont diffusés sur Google, Facebook et autres plateformes.Des journalistes, photographes, reporters de l’Union européenne (UE), mais aussi des artistes se sont longtemps battus pour ce texte. Parce que l’information de qualité coûte cher à produire. Parce que la situation actuelle, qui voit Google capter l’essentiel des recettes publicitaires générées par les informations que le moteur ratisse, est intenable. Et plonge chaque année la presse dans une crise plus profonde.Le Parlement européen a voté la directive au printemps, le Parlement français l’a transposée en droit français à la quasi-unanimité cet été. Et pourtant ce texte tant attendu risque d’être vidé de toute portée avant même sa mise en œuvre. Et cela pourrait s’étendre à toute l’Europe.Refusant toute négociation, Google a offert aux médias un cynique choix de dupes.
Soit ils signent un blanc-seing à Google en renonçant à la rémunération, et le modèle actuel à base de gratuité perdure. C’est la mort lente, qui a commencé de vider les salles de rédaction en Europe comme aux Etats-Unis.
Soit ils refusent, continuant d’espérer une rémunération. Et on leur promet de redoutables représailles : la visibilité de leurs contenus sera réduite à sa plus simple expression. Plus de photo, plus de textes, un bout de titre, rien de plus, apparaîtra quand les internautes feront des recherches sur une information.Un suicide pour la presse. Car avant d’arriver sur un site de média, la porte d’entrée des internautes, c’est Google. Les autres moteurs de recherche pèsent trop peu. Les éditeurs le savent : ils n’ont pas les moyens financiers de supporter la chute vertigineuse de trafic sur leurs sites que cette mesure entraînera.
Google bafoue la loi. Il en exploite les subtilités en détournant son esprit. Comme le géant américain a si bien su le faire avec les montages fiscaux qui lui ont permis de faire de l’évasion fiscale à échelle planétaire.C’est un nouveau bras d’honneur à la souveraineté nationale et européenne. Google veut faire la démonstration d’une impuissance publique à réguler les plateformes, faire plier les médias et les forcer à accepter un modèle économique assis sur la non-rémunération par principe des contenus. En mettant en avant, magnanime, le financement qu’il a bien voulu donner pour des projets innovants dans le domaine des médias : une diversion, une aumône pour un groupe qui pèse 140 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Alors que les campagnes de désinformation envahissent Internet et les réseaux sociaux, que le journalisme indépendant est attaqué dans plusieurs pays de l’Union, renoncer serait catastrophique.Nous appelons à une contre-attaque des décideurs publics. Ils doivent muscler les textes pour que Google ne puisse plus les détourner, utiliser tout l’arsenal des mesures qui permettent de lutter contre l’abus de position dominante.
De notre côté, nous, journalistes, photographes, journalistes reporters d’images (JRI) et artistes en appelons à l’opinion publique et mènerons ce combat car ce qui est en cause, c’est la survie de médias indépendants et pluralistes, et in fine la vitalité de notre démocratie.
la peur doit changer de camp

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