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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Rien n'a changé

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Le rapport Caujolle de 1946 sur la situation financière de la principale messagerie est le même que le rapport Rameix de 2017.
De même, les MFP de l'époque étaient trop "rouge" pour concurrencer l'Expéditive et les MLP d'aujourd'hui sont trop ... agressives pour concurrencer Presstalis. 
Les politiques se sont toujours bien gardés d'intervenir ou ont été commandités, voire financés à certains moments, pour laisser faire.

En 2018  la situation est la même qu'en tout temps. La situation financière de la principale messagerie est telle qu'elle devrait avoir déposé le bilan mais elle est maintenue en activité pour satisfaire des intérêts privés sous couvert de l'intérêt du citoyen.
Dans ces conditions la notion d'utilité des marchands, quoique essentielle pour garantir la pluralité, n'est que secondaire au regard des acteurs décisionnaires.
Ainsi l'on semble s'orienter vers une loi minimaliste, qui éviterait à l'Etat d'avoir à l'avenir à continuer à financer les pertes causées par les principaux acteurs de la filière que l'on dessaisirait de la gouvernance. Et la régulation serait confiée à un nouvel acteur qui ne la demande pas car il sait qu'il n'en a pas aujourd'hui les compétences. Un projet minimaliste et largement insuffisant s'il en reste là !
Mais nous attendons (toujours) de voir ce que l'on nous propose.
Sur la base du passé l'optimisme n'est pas de rigueur mais nous ne pouvons afficher une défiance avant même de disposer d'un quelconque projet.
Nous espérons donc que le réalisme de l'actuel gouvernement et de ses représentants ira au-delà des clivages du passé et prendra en compte les éléments de fond que nous lui avons transmis et lui adresserons encore.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

N'oubliez pas les "heures heureuses" des NMPP, où l'argent ruisselait. C'était il y a 30 ans. Les ventes étaient au top, et l'Etat achetait la paix sociale. Le trou n'était pas aussi profond qu'aujourd'hui, mais le ver était déjà dans le fruit. Un train de vie insouciant s'en suivit. Les séminaires internes se faisaient au Maroc ou ailleurs, avec une longue liste d'invités et conjoints, oups, de congressistes. Evidemment.
Une partie des commissions qui aurait dû revenir au réseau servait à ça !
Ca a marché si longtemps ; du génie !

L'Etat sera obligé d'honorer les dettes de Presstalis qui ne se combleront plus par l'activité. Nul ne l'ignore.
Pour l'avenir, je suis aussi optimiste que vous.

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Le problème est né bien avant les années 80.
En 1945 déjà les négociations étaient les mêmes, à ceci prêt que pendant un peu moins de deux ans il y a eu débat sur l'appropriation par l'Etat ou la restitution des biens de Hachette suite à ses actions durant la guerre.
Hachette ne s'en est sorti que grâce à une grande activité de lobbying auprès des politiques dans une période où la volonté d'évincer le PCF était plus forte que durant la période de la résistance.
N'oubliez pas les actions de Chaban, puis de Deferre, de Mitterand (dont NMPP a financé une partie de l'élection) et ainsi de suite. N'oubliez pas non plus les Etats généraux organisés par qui ? et qui ont donné la gouvernance unilatérale dont nous allons enfin sortir, 6 ans plus tard, dans une situation aggravée.
Vous avez raison l'inconnu, durant de nombreuses bonnes années les grands éditeurs ont engrangé des milliards de marge (environs 5 Mds/an). Dans ces conditions, lâcher un peu de lest sous la contrainte n'était pas un deal perdant. Les difficultés sont arrivées avec le retournement de marché en 2007, la crise aidant le numérique dans la réduction des ventes.
Dans un marché baissier la pyramide de Ponzi ne fonctionne plus. Tout s'écroule. Les premiers sont les plus exposés : les marchands. Suivent de près les petits éditeurs. Les grands, eux, ne seront jamais poursuivis pour avoir fauté (facturations hors barèmes) sauf si les actions actuellement menées en justice aboutissent, ce dont je doute un peu.
Toutefois, rien de génial la-dedans. Simplement de la corruption qui s'opère aux dépends des plus faibles. Normal quoi, puisqu'ils ne réagissent pas.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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N'oubliez pas les "heures heureuses" des NMPP, où l'argent ruisselait. C'était il y a 30 ans. Les ventes étaient au top, et l'Etat achetait la paix sociale. Le trou n'était pas aussi profond qu'aujourd'hui, mais le ver était déjà dans le fruit. Un train de vie insouciant s'en suivit. Les séminaires internes se faisaient au Maroc ou ailleurs, avec une longue liste d'invités et conjoints, oups, de congressistes. Evidemment.
Une partie des commissions qui aurait dû revenir au réseau servait à ça !

Merci l'UNDP, MM. Mantile, Marty et consorts......Proust, Pannetto  et autres membres du CA actuel de Culture Presse présents dans les antichambres

C'est vrai, ruminer le passé sert peu.
Mais tout de même !
Merci Messieurs.

Tiens au fait, Madame Gerhardy ,  Vice-présidente nationale,  Trésorière, Vice -présidente départementale  est radiée du registre de commerce depuis le 28 Juin 2017 , pourquoi reste-t-elle titulaire des ces fonctions à l'encontre des Statuts et Règlement Intérieur de la dite Culture Presse ?
En tout cas aucune communication sur un changement de titulaire n'a été  faite.

Le Règlement Intérieur autorise le maintien durant 6 mois et, une prorogation exceptionnelle de 6 mois dans l'une de ces fonctions électives (vice présidente départementale), et 1 an pour l'autre (Vice-présidente nationale) c'est tout de même un peu tiré par les cheveux dix mois plus tard. M'enfin !
Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès, travailler ensemble est la réussite (Henri Ford)

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Effectivement ressasser le passé ne sert pas notre cause.
Et il existe des braves gens partout.
A terme de toutes façons un rapprochement des défenseurs de la profession et inéluctable.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

...ne pas ressasser le passé !!!  Qui donc a ouvert ce sujet ?
Pour le ré-écrire à votre sauce.

Cher 123456 prenez le temps de lire les ouvrages dont je vous ai mentionné l'existence et vous verrez que ce n'est pas ma sauce mais l'histoire. Ne seriez vous pas libraire non plus, que vous n'ayez eu le temps de les lire ?

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