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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Trésorerie

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Les quotidiens génèrent-ils réellement de la trésorerie ?
Si oui, dans quelle proportion ?
C'est une question que nous nous sommes posée.
En voici la réponse.
Cela dépend naturellement de votre taux de commission.
Pour un taux de commission de 14% : 
Un quotidien, livré tous les jours de la semaine, dans les mêmes quantités chaque jour, engendre de la trésorerie pour le diffuseur si son taux de vente est supérieur à 35% (moins de 65% d'invendus).
A partir de 40% d'invendus il engendre des avancées de trésorerie sur les livraisons de fin de semaine dont les invendus sont crédités avec une semaine de retard.

Pour un taux de vente de 20% le coût en trésorerie est de 11.6% de la valeur des fournis.
Pour un taux de vente de 30% le coût en trésorerie est de 3% de la valeur des fournis.
Pour un taux de vente de 40% l'apport en trésorerie est de 5.7% de la valeur des fournis.
Pour un taux de vente de 70% l'apport en trésorerie est de 31.7% de la valeur des fournis
Pour un taux de vente de 90% l'apport en trésorerie est de 49.0% de la valeur des fournis

Plus le taux de commission est élevé plus l'avancée de trésorerie est conséquente naturellement.

Les quotidiens rapportent donc bien de la trésorerie, ou tout au moins une partie d'entre eux (pas ceux qui ne paraîtraient qu'en fin de semaine ni ceux dont le taux de vente est trop bas).

Mais cela se réduit au fur et à mesure du transfert de leurs ventes vers le numérique.
Et de ce fait, plus ce transfert s'opère plus cet apport fait défaut à notre trésorerie pour compenser les avances que nous faisons pour les autres publications.
Attention, je n'ai pas dit "aux autres publications" car ce ne sont pas les éditeurs qui encaissent nos avances mais les intermédiaires.

Les éditeurs sont payés par les intermédiaires selon leur taux de vente : 

Ils touchent 75% de leurs ventes prévisibles si leur taux de vente est supérieur à 35%. 
Ils touchent 65% de leurs ventes prévisibles si leur taux de vente est entre 25 et 35%.  
Ils touchent 45% de leurs ventes prévisibles si leur taux de vente est inférieur à 25%. 

Les critères de niveau de taux de vente ne sont pas très relevés.
Cependant ils ne touchent pas ces sommes immédiatement mais en fonction de la périodicité de leur titre, de sa décade de parution dans le mois et de son chiffre d'affaire (les plus petits étant moins pénalisés que les autres).

Bref c'est autant la bouteille à l'encre pour les éditeurs que pour nous marchands.
Et c'est la porte ouverte à tous les arrangements entre amis pour les nouveautés qui ne disposent pas encore de taux de vente connu... 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Les hebdomadaires nous coûtent en trésorerie.
En effet, plus du quart de ces publications nous sont livrées en fin de semaine, quand la reprise des invendus est décalée d'une semaine.

Dans ces conditions nous avançons 5% du montant facturé sur toute la durée du cycle.

Mais l'existence des numéros spéciaux (qui représentent seulement 9% en valeur) porte notre avancée de trésorerie à ... 12%

Evidemment quand on retarde d'une semaine la date de crédit des invendus cela à rapidement un impact important.

Ainsi, non seulement ces numéros spéciaux ne nous génèrent que 5 à 6% de ventes supplémentaires alors qu'ils occupent nos rayons deux fois plus longtemps que leur périodicité ne le leur permet, mais en plus ils nous pénalisent de manière importante en trésorerie.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
surfy

la presse est en dépot et devrait etre payée après le constat des ventes,notre faible rémunération ne nous permet aucune avance de trésorerie pourtant possible dans les autres rayons mais margés à 30% ,le rappel des différés après l'échéance de paiement CA SUFFIT!!!

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