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Message à Franck RIESTER Ministre de la Culture
Monsieur le Ministre
je ne vous félicite pas.
Votre réponse à l'Assemblée Nationale en séance du 23 juillet en réponse au Député Bertrand BOUYX sur une question de celui-ci dans le cadre de la loi de modernisation de la presse, laisse apparaître une certaine méconnaissance de vos territoires et de ceux qui les font vivre, dont les marchands de presse.
En effet lorsque que M. BOUYX (suite au rejet de son amendement) demande un encadrement plus strict des prix de la presse et surtout des abonnements en instaurant une sorte de prix "unique de la presse", vous lui répondez que la situation de la presse n'est pas comparable avec celui du livre car les prix de la presse sont tous fixés par les éditeurs eux-mêmes, cette réponse est recevable MAIS encore faut-il cerner la totalité du sujet.
En effet, financer des abonnements à prix bradés grâce aux impôts des concitoyens me parait être une aide publique déguisée (si nous en avions la possibilité nous pourrions poser la question au Parlementaires européens) instaurant une concurrence déloyale et un détournement de clientèle flagrant.
En effet que dire des aides dont bénéficient les éditeurs :
- taux de TVA HYPER réduit (pour mémoire 2.10%)
- subventions à la presse de l'Etat de plusieurs centaines de millions d'euros annuels et ceci depuis des années et des années
- aides financières au postage (tarifs postaux défiant toutes concurrence)
- aides financières au portage, de surcroît par des sociétés qui pratiquent une certaine forme de dumping social...
- un prix imposé au marchand sans possibilité contractuelle de faire des remises (d'ailleurs les taux de remises aux marchands sont trop faible pour lutter contre ceux pratiquer par les éditeurs)
- le paiement des abonnements mensuellement par prélèvement sans un engagement de durée minimum d'au moins un an
- la présence de flyers d'abonnements racoleurs et bradés encartés dans les publications en vente dans les magasins avec en plus dans la plupart des cas des bonus cadeaux
Que d'argent publique dépensé ! Pour le profit des éditeurs de presse qui fixent tous les prix : au plus fort pour les marchands qui disparaissent et désertifient les territoires, et aux prix outrancièrement bradés pour les abonnements et sans aucunes conditions en contrepartie...
Nous sortons d'un long épisode éprouvant des gilets jaunes, la question se pose de savoir ce qu'il adviendrait si à l'avenir ceux-ci apprenaient comment les grands capitaines d'industries : DRAHI, LAGARDERE, NIEL, PIGASE, DASSAULT, PINAULT, ARNAUD... etc. profitent, grâce à des montages administratifs et financiers, des subsides de l'Etat pour financer les pertes d' une partie de leur business pour accumuler encore plus de bénéfices dans leurs régies publicitaires.
Dommage, votre réponse a été édifiante !
Cordialement
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Ceux qui veulent peuvent effectivement écrire à franck.riester@culture.gouv.fr Plus nous serons à le faire mieux cela sera .
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Bravo et merci pour Les membres de L’AADP de dénoncer en plus haut lieu les abus de tous , y compris l’Etat qui nous méprise , pour donner toujours plus de poids aux éditeurs et cette filière qui nous exploite depuis des décennies, fait couler tous les magasins qui n’ont pas résisté , enrichi avec l’argent des contribuables tous ces gros groupes de presse , videz nos caisses , affaiblir économiquement notre pays , pour enrichir leurs amis ? Je ne sais pas comment qualifier ces pratiques , mais tout le monde se fera une idée ?
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Je reste persuadée qu'on ne s'attaque pas vraiment aux problèmes. Salariée d'un "petit éditeur", je pense que la solution n'est pas dans cette réforme qui risque de nous faire couler, alors qu'une solution pourrait être un traitement efficace du réassort. Je pense au même système que pour les pharmacies : on vous demande le matin un titre, vous ne l'avez pas (plus), vous le recevez l'après-midi même. Dans ce cas, les éditeurs ajusteraient au mieux leurs quantités livrées chez vous, et vous, vous n'auriez plus des invendus à gogo. Ca fidélise votre clientèle, ça fidélise nos lecteurs.
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N'oublions pas le sujet principal, une réforme qui vient. Trop tard, mais elle vient.
Il est permis de douter de sa mise en place, mais laissons-y une chance.
En tout cas, rapprocher les aides variées, répétitives, et énormes, au fait de brader les abonnements est un point qui touche à l'absurdité du système, et de la responsabilité des législateurs qui laissent passer de tels abus.
Ca, c'est un super argument.
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Une info intéressante, le directeur de la DGMic partira au premier semestre 2020.
Le gouvernement va peut-être en profiter pour remettre les pendules à l'heure.
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DGMIC, CSMP, messageries...tous ces responsables sont nommés, et ont une mission qui est celle de respecter le pouvoir qui les met en place...
En avez vous vu un seul qui soit contre ce système tant décrié ?
L'interchangeabilité est la qualité première de ces Postes (parler de fonction est exagéré à ce niveau. Le mot poste est bien plus approprié).
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Chrysmee, nous n’avons cessé de le dire. Le suggérer depuis plus de 20 ans.
ils ne sont absolument pas intéressés par le flux tendu et réassort, donc nos idées comme d’habitude nos idées ne servent à rien.
Comment transmettre nos expériences du terrain lorsque personne n’entend et méprise les autres , nous sommes marchands pas bac plus 24 ? Que des bons les autres et voyez où nous en sommes .
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vous oubliez le postulat de BASE
LA VALEUR DE VOTRE STOCK EST LE CA DU DEPÖSITAIRE
vous pouvez exposer vos idées , cela ne sert à rien.
lorsque je lis que l'assortiment est la solution , c'est un gag .
vous allez retirer 100 titres , ils vont vous livrer les titres que vous gardez multipliés par deux ou trois , pour avoir la même facture .
j'en ai fait l'expérience X fois je vous l'assure .
la peur doit changer de camp
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lorsque je lis les articles sur l'UBERISATION de toute la société , je me dis que le marchand de presse a depuis 20/30 ans le statut d'AUTO ENTREPRENEUR .avec en plus la charge de devoir payer tout ce qu'on lui livre , livraisons sur lesquelles il n'a aucun pouvoir .
la peur doit changer de camp
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Hypso, pour avoir beaucoup d’ancienneté, je suis d’accord avec vous , c’est exactement ça , nous avons été les Huber avant qu’ils existent, j’ai depuis très longtemps fais cette analyse parce que les kiosquiers ont encore moins de droit .
Cordialement
Dernière modification le mardi 30 Juillet 2019 à 01:01:04
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En réalité, il faudrait déposer une plainte devant la cour européenne de justice, contre l'état les éditeurs et les dépôts de presse, pour mise en esclavage et harcèlement moral.
Je réfléchis depuis un bout de temps à le faire en mon nom propre, sans aide aucune.
Je suis buraliste diffuseur dans l'Aude, je reçois tellement de magazines de jeux, que je croule sous le stock : ces magazines ne se vendent pas, mais ils sont toujours plus nombreux.
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Vous perdrez votre temps à vous essouffler à ça.
Il n'y a pas d'esclavage : vous pouvez quitter le métier dès demain, personne ne peut vous contraindre à y rester. Aie pour votre crédibilité.
Pour les manipulations inutiles qui sont pénalisantes, le plafonnement nous a été refusé par les mauvais éditeurs, ceux qui pillent le système.
Affranchissez vous, et laissez les crabes se partager le gâteau entre eux sans en piquer une part chez vous.
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Je suis tenté de laisser tomber et de changer de métier puisque j'en ai les moyens, mais il faut que j'exprime mon mécontentement avant. Je vais écrire à Macron.
Notre pays est tenu par une mafia clientéliste, qui consolide son propre pouvoir en s'appuyant sur les corps de métier qu'elle protège... je n'ai trouvé que le vote Le Pen pour exprimer mon mécontentement et détruire ces confréries répugnantes.
Tout se paie et cette mafia paiera, la violence risque même d'être au rendez-vous quand on se débarrassera de ces parasites institutionnels.
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Ne mettez pas tout dans le même panier.
Tous les Politiques successifs sont responsables car ils savaient tous que ce système de distribution de la presse est vicieux. Au lieu de rendre un service entre les éditeurs et les vendeurs, il a nourri tout un tas d'intermédiaires aux frais du contribuable.
Le garde fous syndical politisé a toujours su faire plier les Politiques pas assez courageux.
On a ce qu'on mérite...
Le pouvoir actuel essaie de mettre fin à la comédie, mais ça ne sera pas facile, ça va remuer bientôt. On verra bien qui aura eu le pouvoir à la fin de la partie.
Ce qui compte, c'est ce que vous pouvez entreprendre maintenant. Il faut transformer tout ça en positif.
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Je rappelle que les intermédiaires sont des coopératives d'éditeurs , que les éditeurs individuellement n’ont et n’auront jamais les moyens de se distribuer dans toute la France individuellement qu’ils sont et devront donc toujours passer par des intermédiaires, le syndicat du livre a bien vécu , mais aujourd’hui ? Je dis aussi qu’ils a toujours existé des syndicats d'éditeurs , ont ils bougé ? Je rappelle que le rapport de force entre les médias et L’Etat , c’est évidemment l’argent des contribuables, comment vont ils pouvoir s’affranchir, cela me parait un peu scabreux , une idée de réponse , l’Etat donne plus de pouvoir aux gros éditeurs, qui captent le budget des aides d’Etat qui ignorera les plus petits et ils coulent , les gros tirent leur épingle du jeu , augmentation sûrement possible des tirages , le jakpot ! On élimine la majorité au profit de la minorité ? C’est le sentiment tout à fait individuel que j’ai , bien entendu je me trompe souvent ...
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les dépositaires pompent la trésorerie des marchands et c'est de la faute du syndicat du livre !!!!!
pouvez vous m'expliquer comment font les éditeurs pour vivre comme des seigneurs , grâce aux ventes peut être !!!!!!!!!!
si les propriétaires des plus gros titres de presse sont les milliardaires c'est qu'il y a une raison
25000 points de vente à 10000 euros de stock en moyenne ça fait un paquet de pognon à se partager .
la peur doit changer de camp
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Je constate qu'il y a toujours plus de titres, parfois surréalistes : ils tentent un magazine sur Johnny, après Femme actuelle senior, on voit fleurir les magazines féminins seniors, les magazines pour voitures c'est dantesque... les éditeurs semblent avoir des fonds infinis pour produire toujours plus.
Quant aux petits éditeurs, je considère que l'état n'a pas à les protéger, de même qu'il n'a pas à protéger les gros. On sait depuis qu'on est enfant qu'on devra travailler et se réinventer dans la vie. Ceux qui ne trouvent pas un créneau et une clientèle, doivent assumer leur échec et se réinventer, ce n'est pas à l'état de palier à toutes les incompétences humaines, sinon c'est sans fin et c'est la collectivité qui paie.
Je serais tenté de citer Frédéric Bastiat : L'Etat, c'est la grande fiction par laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. On est en plein dedans.
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Neltod,
N'oubliez pas que les "intermédiaire" c'est plusieurs niveaux, dont vous...
Pourquoi les éditeurs de presse ne sauraient pas faire ce que font ceux de livre ?
Pourquoi ne voulez vous pas commander uniquement la presse dont vous avez besoin ?
Le schéma de la distribution de la presse a été utile qq dizaines d'années, mais ne l'est plus.
Si les diffuseurs qui n'en peuvent plus disent eux mêmes tenir tant à ce système absurde, inefficace et beaucoup trop cher, allez comprendre. Pas moi.
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les diffuseurs , quels diffuseurs ? ceux de CULTUTR-PRESSE qui est la courroie de transmission des éditeurs .ils magouillent ensemble depuis des dizaines d'années , ils ne vont pas changer maintenant. d'autant plus qu'il y a un gvt qui ferme les yeux .
la peur doit changer de camp
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