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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Les invendus, titres prioritaires

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Est ce que tous les dépôts demandent le retour des invendus classés en prioritaire et non prioritaire ?

Qu'en pensez vous.

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Apperemment en Province c'est une pratique systématique, mais une seule messagerie à gérer !
Par contre Paris (SPPS) souhaite instaurer cette pratique mais refus des diffuseurs car deux messageries (hors PQR) si pas de rémunération !

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GriGri que veus tu dire par "province une seule messagerie à gérer".

Quand mon dépôt a instauré ce systéme du jour au lendemain sans concertation, on nous a dit que si nous ne le faisions pas nous ne serions pas crédité des invendus (ne serais ce pas du chantage).

Autre question: combien gagne les dépositaires en termes d'heures de travail ? Pour nous c'est plus de boulot pour rien. Cest ce qui s'appel le partage des gains de productivité.

268 appréciations
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GriGri veut dire que nous avons deux facturations, deux relevés, deux comptes voir 3 avec SDVP le Parisien
a Paris il y a SPPS dépositaire de Presstalis et MLP en direct.

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Ici c'est une pratique normale depuis plusieurs années, impact sur le traitement des invendus? je n'en voie pas et pourtant on n'a pas de livraison en bac ou carton, donc on doit faire les paquets, j'ai un chariot à deux étages, un pour les prioritaires un pour le reste. Pour ceux qui ont des bacs deux bacs et hop, c'est plié. Les quotidiens à part, et la Pqr encore à part.

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Les NMPP par la voix de Mr CARISEY ont dans un premier temps tenté d'imposer ce travail supplémentaire au diffuseurs pour économiser des heures et du personnel aux dépôts. Effectivement ils ont menacé de ne pas créditer les invendus non triés mais c'était totalement irréaliste car manifestement illégal.
Un vent de fronde a rapidement commencé qui les a amenés à revenir en arrière très vite.
Ils se sont bien gardés de démentir leurs propos initiaux en laissant croire à ceux qui ne suivent pas de près que cela restait obligatoire.mais en réalité ils ne demandaient plus que la bonne volonté des diffuseurs pour exécuter ce travail non payé.
Je vous invite à ne pas faire ce travail qui n'a rien d'obligatoire et que pour ma part je n'ai jamais fait.
Trop de confrères ont dit que ce n'était pas grand chose et ont assumé gratuitement ce travail supplémentaire.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.

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Descartes
Merci pour ta réponse qui une fois de plus nous éclaire sur les méthodes de nos mandataires.
Je réponds donc positivement à ton invite dés ce jour et fais suivre le message à mes collégues.
hypso

les titres prioritaires sont peut être verifiés et les autres vont direct à la benne.

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Hypso

Les prioritaires ce sont tous les titres MLP qu'ils récupérent + des titres Presstalis que les éditeurs veulent reprendre (tu sais pour les offres couplées) et le reste à la benne. C'est vrai qu'un premier tri des diffuseurs représente une bonne économie de main d'oeuvre pour le dépôt.

946 appréciations
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Dans les options (payantes) offertes par les messageries aux éditeurs il y a le tri des invendus pour retour aux éditeurs qui le demandent.
Les messageries sont donc payées pour cela et sous-traitent gratuitement le travail aux diffuseurs de bonne volonté.
Pas d'accord en ce qui me concerne.
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
hypso

voir le post sur la machine de picking

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Je reçois encore les bordereaux pour les prioritaires, mais
direct à la poubelle.
toujours refusé de le faire, on n'est pas payé pour

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Bonjour à tous,
Je suis actuellement en formation pour devenir libraire. Durant mon cursus il m'est arrivé de rencontrer la mention de titre prioritaire dans la presse sans avoir plus de renseignements.

Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer ce qu'est un titre prioritaire et comment ça marche ? 

Merci par avance, 

Tinou 

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Bonjour Tinou95,
La réponse est dans les post au-dessus.
Les éditeurs ne veulent pas récupérer tous les invendus que nous leur restituons.
Une partie (titres non prioritaires) part au recyclage papier.
Les exemplaires des titres dits prioritaires sont restitués aux éditeurs qui les demandent à leur messagerie.
Pour éviter de faire elle-même le tri, les messageries ont tenté de l'imposer (sans rémunération) aux marchands en leur expliquant que ça ne leur coutaient rien de le faire.
Elles ont même tenté de l'imposer en menaçant de ne plus comptabiliser les invendus restitués s'il n'étaient pas triés par les marchands mais ça n'avait aucune légitimité et n'a bien sûr jamais été appliqué.
il n'existe aucun titre prioritaire aujourd'hui.
Il y a seulement trois types de produits définis par la Loi :

- les IPG (information politique et générale) dont les éditeurs sont les seuls décideurs des points de vente destinataires et des quantités à leur affecter. Ce sont essentiellement les quotidiens et quelques grands hebdomadaires. Les éditeurs tentent d'obtenir l'extension de cette qualification à un maximum de leurs titres maintenant que Femme Actuelle l'a obtenue.

_ les titres non agréés par la CPPAP qui doivent, selon la Loi parue il y a trois ans, obtenir l'accord préalable du marchand pour être livrés, dans les quantités définies par cet accord. Dans la réalité actuelle ce n'est pas respecté et cela engendre pas mal de mécontentement et de bagarres entre marchands et dépositaires. Les marchands refusent de recevoir des titres pour lesquels ils n'ont pas donné d'accord mais les dépositaires refusent de les reprendre parce qu'eux mêmes ne peuvent pas les rendre aux messageries.

- les titres agréés par la CPPAP qui devraient être limités en nombre dans les magasins en fonction d'un accord s'imposant à toute la profession, accord qui n'a pas encore été clairement défini et ne peut de ce fait être mis en pratique. En attendant cela, les marchands ont théoriquement tout loisirs de retourner tout ce qu'ils ne veulent pas de ces titres dits agréés. Mais en pratique, là encore, les dépositaires refusent de les reprendre et continuent à les facturer sans vouloir rembourser les exemplaires refusés. 

Bref c'est le bazar, soigneusement entretenu par ceux qui, en amont de la filière, ne veulent pas qu'on limite leur pouvoir d'inonder les magasins de produits invendables, et en profitent, tant qu'ils le peuvent encore, pour facturer et encaisser un maximum de trésorerie sur le dos des marchands. 
Si tu veux la paix, prépare la guerre.
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