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AADP pour l'avenir des diffuseurs de presse

Le numérique devait tuer le papier, mais...

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Le numérique devait tuer le papier, mais... c'est plus compliqué que ça

Par MikaëlOlivier(CreaFeed) La plupart des usages liés au papier ont été bouleversés par le numérique. Mais les discours annonçant sa marginalisation, voire sa disparition sont loin de se concrétiser. Il reste en réalité très
présent au quotidien, et son industrie s'est réinventée.



Prenez-le comme une expérience: une journée sans se servir de papier. Une seule. Pas de courrier. Pas de journal. Pas de post-it. Pas de livre. Pas de document physique au bureau. Pas d'imprimante à la maison non plus. Pas de photocopie. Rien. Tout sur le téléphone, la tablette ou l'ordinateur. Ce monde dématérialisé vous paraît bien virtuel. Il pourrait le rester longtemps. Présentées depuis une décennie comme la grande victime du tournant numérique, les fibres cellulosiques végétales - le papier, pour les intimes - restent présentes dans de nombreux usages. Son industrie a pris le parti de se réinventer. Il fait, aujourd'hui, mieux que résister. 

"On perçoit mieux les choses sur du papier""

Si globalement les volumes imprimés sont en baisse, en particulier pour la publicité, les documents administratifs et la presse, on constate un grand dynamisme sur les marchés de l'emballage et de la PLV et un début  de relocalisation sur ceux du livre et du magazine, écrivait en 2014 le ministère de l'Economie sur son site, dans une synthèse sur l'industrie graphique. Le développement des technologies d'impression numérique fait également émerger de nouveaux marchés comme celui des grands formats, de l'électronique imprimée et de l'impression 3D qui ouvrent des
perspectives de diversification aux acteurs de la chaîne graphique." 

"Le volume a baissé parce que les entreprises ont internalisé des travaux et transféré leur communication vers leurs supports numériques, confirme-t-on dans une boutique d'imprimerie et reprographie parisienne,Hexamedia, témoin de l'évolution des usages depuis 1984. Les étudiants
travaillent de plus en plus sur leur ordinateur. Mais toutes les pratiques ne peuvent pas être transférées. Au moment de réviser, les étudiants finissent toujours par imprimer le cours. Ils nous disent qu'ils ont besoin d'annoter et qu'ils mémorisent mieux. Qu'on le veuilleou non, on perçoit mieux les choses sur du papier. On voit régulièrement des gens qui ont passé du temps sur la correction de leur mémoire et qui découvrent des fautes qui leur sautent aux yeux une fois
celui-ci imprimé.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/high-tech/le-numerique-devait-tuer-le-papier-mais-c-est-plus-complique-que-ca_1690525.html#6X5qfZh6EMDrDYRC.99

Dernière modification le vendredi 19 Juin 2015 à 16:26:54

51 appréciations
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A prendre au second degré...mais :
- la baisse du papier continue.
- le numérique augmentera certainement sa part de marché, question de temps.
- le modèle économique viable arrivera bien un jour, car ce marché saura s'adapter, lui.
- trouver des arguments contre le numérique pour embellir le papier, c'est de la flagornerie facile, aussi grossière que l'exemple de la journée sans papier : c'est nul.
- Qui a dit sérieusement que le papier allait mourir ?

Dernière modification le vendredi 19 Juin 2015 à 18:07:56

113 appréciations
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Pour répondre à Gamma, il a raison , le papier n'est certainement pas amené à disparaître , mais ce n'était pas mon propos , je disais que l'information , n'a plus besoin de support papier , je fesais essentiellement référence , à notre secteur d'activité , économiquement le papier coûté cher , le transport , aussi , ect.. , alors que le numérique propose de l'information à mondre coût . Par conséquent comment échapper à l'évolution technologique y compris dans notre secteur , de la presse papier ?? Peut être que comme beaucoup de métiers qui ont disparus , nous serons nous aussi voués à disparaître , ou nous devrons réinventer , nos points de vente, avec de la diversification, d'autres services , mais le problème , c'est que la presse, ne s'est pas encore complètement réinventé , sur internet non plus et que nous sommes dans une transition , qui ne donne pas de perspective , pour les marchands , puisque les éditeurs parallèlement , ne réduisent pas les tirages , pour la pub , et que nous sommes toujours submergés de stock , qui ne se vend plus . Par conséquent , comment trouver pour nous de la place , pour développer d'autres services , si pour le moment , nous ne pouvons pas les intégrer dans nos surfaces. Pourquoi voulez vous que notre secteur échappe , à des raisonnements purement économiques , c'est juste evident, lorsque les éditeurs trouveront leur vitesse de croisière sur le net et leur équilibre économique , l'on ne vous demandera pas si vous voulez garder le papier , on vous imposera , sa diminution , ou sa disparition et c'est tout , ok ce n'est pas pour tout de suite , c'est juste un raisonnement de bon sens .
Salut les collègues

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